Le rythme des négociations de paix s’accélère. Mardi, après deux jours de déplacement à Londres, à Bruxelles et à Rome, Volodymyr Zelensky a annoncé l’envoi à Washington d’une proposition révisée du plan de paix de Donald Trump. Cette nouvelle version, qui n’a pas été rendue publique, a été préparée avec le soutien de ses alliés européens, alors que le président ukrainien subit une intense pression de son homologue américain pour qu’il accepte le plus vite possible un accord jugé jusque-là défavorable à Kiev. Une source officielle, citée mardi dans un article du quotidien économique et financier britannique Financial Times, affirme ainsi que Donald Trump espérerait un accord « d’ici à Noël ».
Le plan de paix présenté par la partie américaine prévoit que l’Ukraine accepte de retirer ses troupes de la partie qu’elle contrôle toujours dans le Donbass, à l’est de l’Ukraine, en échange de vagues garanties de sécurité à la fin de la guerre. L’occupation de l’intégralité de la région minière de l’Est fait partie des principaux objectifs revendiqués par le président russe, Vladimir Poutine. Jeudi 4 décembre, ce dernier avait réaffirmé que si l’Ukraine refusait de céder le Donbass à la Russie, alors ses troupes « libéreraient ces territoires par la force ».
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