mercredi, mars 19

Le président Donald Trump a décidé de couper les vivres aux médias publics Voice of America et Radio Free Europe/Radio Liberty. Une aubaine pour les régimes autoritaires comme la Russie ou la Chine alors que ce réseau est un élément important du soft-power américain pour la promotion des « valeurs démocratiques ».

C’est une initiative qui a fait des heureux à Pékin, Moscou ou encore Téhéran. Ces régimes autoritaires semblent avoir été comblés par la décision de Donald Trump, vendredi 14 mars, de couper les financements des radios internationales nord-américaines Voice of America (VOA) et Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) et de mettre en « congé à durée indéterminée » les milliers de journalistes qui travaillaient pour ces médias perçus par le camps Trump comme un repère pour « gauchistes radicaux ».

« Officiellement, le Kremlin a publié un communiqué qui minimise l’importance de cette décision, mais en privé les sources interrogées indiquent que le pouvoir russe est soulagé », précise le Moscow Times, journal russe indépendant anglophone, mardi 18 mars.

Un outil de soft-power depuis la Seconde guerre mondiale

Et en Iran, certains médias ont salué la « fin d’un gâchis d’argent » pour payer des journalistes « corrompus » et accusés de vouloir renverser le régime en place à Téhéran.

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