vendredi, octobre 4

MIchel Barnier a donné plus de détails, jeudi sur France 2, sur les hausses d’impôts qu’il envisage.
Selon le Premier ministre, il s’agira d’une nouvelle fiscalité ciblée et limitée dans le temps.

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La France vit-elle au-dessus de ses moyens ?

Une hausse d’impôts mais « pas de choc fiscal ». Michel Barnier a annoncé jeudi envisager une hausse d’impôts pour les firmes et les ménages les plus riches dans le prochain budget. « Nous allons demander un effort aux plus grandes entreprises qui font plus de 1 milliard (d’euros de chiffre d’affaires, ndlr) et un effort exceptionnel temporaire », a-t-il déclaré sur France 2, précisant qu’il était question de « 300 entreprises ». Mais pour ne pas plomber la compétitivité de la France sur le long terme, le « temps » de cette contribution supplémentaire « sera fixé dans la loi ». Elle restera en place « un an ou peut-être deux ans »

Cela étant dit, « il n’y aura pas d’impôts nouveaux pour la quasi-totalité des 4 millions d’entreprises », a rassuré le Premier ministre. « Des efforts sur les aides qu'(elles) touchent pour les allocations » sont, en revanche, à prévoir. « On va essayer de mieux ajuster les charges sociales pour qu’elles soient plus efficaces, pour qu’elles ne constituent pas des trappes sur les bas salaires, comme c’est le cas aujourd’hui », a-t-il détaillé. 

Environ 65.000 ménages concernés

En parallèle, des hausses d’impôts viseront les personnes les plus fortunées et permettront « de récupérer 2 milliards d’euros »

« L’effort que nous allons demander est fondé sur un dispositif fiscal sur les très hauts revenus qui a été mis en place par François Fillon et Nicolas Sarkozy il y a quelques années. On va ajouter quelque chose à ce dispositif pour la participation exceptionnelle et temporaire des personnes les plus fortunées », a indiqué le chef du gouvernement. 

« Nous parlons vraiment des plus fortunés », soit « 0,3% » des quelque 20 millions de foyers s’acquittant de l’impôt sur le revenu, a explicité, quelques heures plus tôt, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin. Il est question d’environ 65.000 ménages. 

Au global, le plus gros de l’effort budgétaire prévu pour réduire le déficit et la dette sera la « réduction des dépenses publiques », Michel Barnier estimant que cela représenterait « deux tiers » du total des économies.


M.G avec l’AFP

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