Le bilan s’alourdit. Selon le dernier bilan provisoire, douze personnes sont mortes, deux sont portées disparues et plusieurs autres se sont blessées, mardi 3 septembre, dans le naufrage d’une embarcation de migrants près de Boulogne-sur-Mer, a fait savoir le ministre de l’intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, sur X. « Tous les services de l’Etat sont mobilisés pour retrouver les disparus et prendre en charge les victimes. Je me rends auprès des élus et des secours », a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt, la préfecture maritime avait annoncé qu’au moins dix personnes étaient mortes lors d’une tentative de traversée de la Manche, et que plusieurs autres étaient dans un état très grave après que leur embarcation clandestine s’est disloquée au large de Boulogne-sur-Mer, précisant qu’il s’agissait d’un bilan « provisoire ».
Une opération de secours en cours
D’importantes équipes de secours et de sécurité ont été envoyées près du port de Boulogne-sur-Mer. Selon la préfecture maritime, une opération de secours est en cours pour une cinquantaine de victimes, dont certaines nécessitent une prise en charge, et des équipes médicales ont été dépêchées vers les navires déployés.
Dix personnes récupérées par les secours au large de Wimereux (Pas-de-Calais) sont en « urgence absolue », a précisé la préfecture auprès de l’agence Reuters. Le ministre de l’intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, ainsi que le préfet du Pas-de-Calais, Jacques Billant, sont attendus sur place au cours des prochaines heures, selon France 3, qui avait rapporté dans un premier temps qu’une dizaine de naufragés étaient « en arrêt cardio-respiratoire ».
Un navire affrété par l’Etat, le Minck, avait repéré l’embarcation en difficulté – qui comptait plus de soixante personnes à son bord –, se portant à son secours dès que celle-ci s’est disloquée, a expliqué le lieutenant de vaisseau Etienne Baggio à l’Agence France-Presse.