mardi, mai 21

Le corps du skipper Philippe Benoiton, 63 ans, a été repêché au large du Cap Finisterre par les secours espagnols.
La piste envisagée est celle d’une « chute accidentelle », causée par une météo agitée.

Le skipper Philippe Benoiton, âgé de 63 ans, a été retrouvé mort ce mercredi 17 avril au large de l’Espagne, après être tombé de son bateau, ont annoncé les organisateurs. Il participait à une course transatlantique en solitaire entre le Morbihan et la Martinique. Il était parti dimanche de La Trinité-sur-Mer. 

Le skipper était un « régatier confirmé », a appris l’AFP auprès de la direction de la course transatlantique Cap Martinique. Originaire d’Angers, il était vétérinaire, marié et père de famille. « A 13h30 [heure française mercredi, ndlr], le corps de Philippe Benoiton a été repêché au large du Cap Finisterre par les services de secours espagnols. Philippe est tombé de son bateau la nuit dernière », a-t-on précisé de même source. 

Contacté par l’AFP, les secours en mer espagnols ont confirmé mercredi avoir repêché par hélicoptère un corps à 5 milles au sud-ouest du cap Finisterre. Le corps a été ensuite emmené à l’aéroport de Vigo, selon cette même source. Le bateau, un JPK 960 (monocoque de 9m60) baptisé Philauvent, a été localisé dans la matinée, sans personne à bord. « Le moteur était allumé et la barre du voilier était cassée », ont indiqué les secours.

La « chute accidentelle » privilégiée

Selon les garde-côtes espagnols, l’hypothèse privilégiée est celle d’une « chute accidentelle » alors que les conditions météorologiques étaient « défavorables avec des vents forts » d’une vingtaine de nœuds et une mer agitée dans la nuit de mardi à mercredi.

Dès la nuit dernière, la direction de course avait observé que le voilier faisait route au ralenti et avait demandé à deux skippers concurrents de se dérouter pour se rendre sur zone. Mais les deux marins arrivés sur place aux alentours de 7h40 du matin n’avaient pas réussi à établir de contact avec le skipper. Le voilier a désormais été remorqué jusqu’à La Corogne par les services de secours espagnols. 


Emma FORTON

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