Barricades enflammées, magasins brûlés ou pillés et « voyous à moto » : la situation est restée tendue, le vendredi 11 octobre, en Martinique, île française des Antilles, malgré l’instauration d’un couvre-feu, sur fond de protestation contre la vie chère. La préfecture a annoncé l’interdiction des manifestations et des rassemblements jusqu’au lundi 14 octobre.
Ce vendredi 11 octobre au matin, l’aéroport de Fort-de-France a rouvert avec l’atterrissage d’un premier vol en provenance de République dominicaine peu après 10h locales (16h à Paris), après avoir dû fermer la veille, en raison de l’intrusion sur les pistes d’une centaine de manifestants. Huit personnes avaient été arrêtées à la suite de cet envahissement, a appris l’AFP de source policière.
Précédemment, toute la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 octobre, les forces de l’ordre ont tenté de contenir les émeutiers qui avaient érigé des dizaines de barrages à travers l’île. À la suite de ces événements, trente-deux personnes avaient été interpellées, selon une source à la préfecture et douze policiers légèrement blessés. Quelque 150 véhicules avaient brûlé dont ceux d’une société de location et 14 locaux commerciaux incendiés.
« Voyous à moto »
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