« Je ne savais rien. » La députée écologiste Sandrine Rousseau s’est montrée contrite et très embarrassée par l’affaire Gérard Miller, accusé de viols et d’agressions sexuelles par une cinquantaine de femmes dans Elle et Mediapart depuis quinze jours. La raison ? En 2021, Gérard Miller, qui n’a jamais caché ses convictions de gauche, avait soutenu la candidature de la militante lors de la primaire écologiste.
Une photo d’eux côte à côte, tout sourire, prise à l’occasion d’une soirée de soutien, a ressurgi sur les réseaux sociaux, mettant la députée dans une situation impossible, elle qui s’est largement engagée contre les violences faites aux femmes ces dernières années.
À LIRE AUSSI Affaire Gérard Miller : de l’hypnose au viol, ce qu’en dit le droit « Que vont penser les femmes d’avoir vu Gérard Miller s’afficher avec moi ? s’interroge Sandrine Rousseau auprès de Elle. Je leur présente mes excuses. » Et d’ajouter qu’elle s’est sentie trahie de manière « absolue, totale, fondamentale » quand elle a découvert ces témoignages accablants. « J’ai envie de hurler ! poursuit-elle. Si même les alliés s’avèrent des agresseurs ou des violeurs potentiels, sur qui s’appuyer ? »
Sandrine Rousseau dans la « sidération »
Sandrine Rousseau explique qu’elle n’est pas amie avec le psychanalyste, connu pour être proche de La France insoumise. « Je l’ai croisé une ou deux fois, peut-être plus, précise-t-elle dans Elle. Je suis allée deux ou trois fois chez lui. » Elle connaît m […] Lire la suite