« Etre Français en 2024 (…), c’est pouvoir être premier ministre en assumant ouvertement son homosexualité », salue Gabriel Attal, lors de sa conclusion
« Ces actes que je vous ai présentés, ils sont une réponse aux enjeux de la nation », a lancé le premier ministre en conclusion de sa déclaration de politique générale.
« lls correspondent aussi aux rêves qu’une génération a appris à ne plus porter. Trouver un emploi stable, acheter un logement, fonder une famille, faire des sacrifices, mais acceptables s’ils servent à l’ascension de leurs enfants. (…) Il n’y a pas de réponse simple, mais il y a des espoirs à raviver », a-t-il notamment poursuivi.
« Ces mots, je les adresse aussi aux Français. Je sais leurs attentes, je sais qu’ils ne me pardonneront rien », a encore dit M. Attal, s’adressant aux parlementaires.
Dans ses derniers propos, Gabriel Attal a ensuite affirmé qu’« être Français en 2024, c’est, dans un pays qu’il y a dix ans seulement se déchirait encore sur le mariage pour tous, pouvoir être premier ministre en assumant ouvertement son homosexualité ». « Dans tout cela, je vois la preuve que notre pays bouge. La preuve que les mentalités évoluent. La preuve que nous n’avons aucune raison de céder à la fatalité », a-t-il salué.
« Alors je n’ai qu’une chose à dire à nos concitoyens, quelles que soient leur couleur de peau, leur origine, leur adresse, leurs croyances. La France est votre pays, et en France tout est possible. (…) Oui, nous sommes fiers d’être Français et avec vous, je veux faire briller cette fierté française », a-t-il encore proclamé.