Une nouvelle étude de l’Observatoire français des drogues montre que les adolescents consomment moins de produits stupéfiants qu’avant, mais aussi moins d’alcool.
C’est également vrai pour le tabac, en net recul auprès des plus jeunes.
Une évolution due notamment aux politiques publiques, mais aussi aux campagnes de prévention.
Pas un nuage de fumée ni même un mégot écrasé. Aux abords d’un collège-lycée à Vanves (Hauts-de-Seine), pas un adolescent ne semble intéressé par l’idée d’une cigarette. Surtout, ne leur parlez pas de tabac, comme vous pouvez l’entendre dans la vidéo en tête de cet article.
Une nette chute de la consommation d’alcool
Une sagesse exemplaire, conforme aux résultats spectaculaires d’une nouvelle étude qui montre combien le tabagisme prend un coup chez les jeunes collégiens puisque entre 2018 et 2022, ils sont presque deux fois moins à déclarer avoir fumé une cigarette. Un comportement observable aussi avec l’alcool, sur la même période, avec une nette chute de la consommation : six jeunes sur dix en 2018, un peu plus de quatre seulement en 2022.
Un constat très loin des comportements des années 90, où l’on pouvait même fumer dans les établissements. Alors, si aujourd’hui les courbes sont à la baisse, c’est en premier lieu le signe de l’efficacité des politiques publiques et des campagnes de prévention. Une autre explication pourrait être l’évolution des modes de vie de la génération actuelle depuis la pandémie du Covid.
Plus de détails dans la vidéo en tête de cet article.