La situation en Haïti est toujours très tendue. À Port-au-Prince, 15 000 personnes ont quitté leur domicile en raison des violences de ces derniers jours. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit tenir une réunion d’urgence ce mercredi 6 mars. La veille, un chef de gang, Jimmy Chérizier, surnommé « Barbecue », a assuré qu’une « guerre civile qui conduira à un génocide » aurait lieu si le Premier ministre ne démissionne pas. Mais où se trouve donc Ariel Henry, se demande la presse haïtienne. Le Nouvelliste retrace ainsi « les pérégrinations d’Ariel Henry » du « Kenya à Porto Rico ». Cela fait « plusieurs jours » que sa visite à Nairobi est finie, insiste le journal.
Et pourtant, le Premier ministre n’est toujours pas rentré. Il a bien essayé, raconte Le Nouvelliste, plusieurs fois même, via les États-Unis, puis la République dominicaine et enfin, Porto-Rico, où il se trouverait actuellement. Mais « les gangs armés qui sèment la terreur en Haïti depuis le 29 février, forcent les compagnies aériennes et les avions privés à annuler tous leurs vols jusqu’à nouvel ordre », explique le journal. Dernière piste en date : la Jamaïque. Mais « pour le moment, personne n’a de date pour le retour d’Ariel Henry au pays », insiste Le Nouvelliste.
L’Académie de police attaquée
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