Déjà prisés des particuliers, les robots de cuisine ont aussi fait leur apparition dans les restaurants.
En plus d’un gain de temps certain, les chefs louent la réduction des coûts que permettent ces appareils.
La France est le deuxième marché mondial pour ces robots, derrière l’Allemagne.
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LE WE 20H
Doucement mais sûrement, une révolution se joue dans nos restaurants . Après avoir fait leur entrée dans bon nombre de foyers français, les robots de cuisine gagnent aussi les cœurs des professionnels de la restauration. Le produit star du moment est sans contestation le air fryer. Il s’en est vendu 1 million en France l’an dernier et il n’est pas étonnant de voir cette friteuse sans huile hyper rapide et bon marché – son prix varie entre 30 et 400 euros – se frayer un chemin dans les cuisines de nos restaurants.
Une traiteuse interrogée par TF1 en compte 15 dans son établissement et ne peut plus s’en passer. Pour le temps gagné au moment de faire dorer aubergines, pavés de saumons et bien sûr frites, mais pas que. « D’un point de vue économique, l’huile représente quand même de l’argent. C’est en plus une huile usagée qu’on doit faire traiter. On doit faire intervenir des sociétés et c’est de l’argent jeté à la poubelle donc c’est aussi une manière pour nous de gagner de l’argent. »
La France, deuxième marché mondial pour les robots de cuisine
Même les enseignes les plus prestigieuses ne résistent pas à ces commis de cuisine électroniques. Exemple avec un chef de la nouvelle garde gastronomique, rencontré par le 20H de TF1, et qui utilise sept Thermomix – appelés aussi « robots magiques » pour leur large éventail d’utilisation – pour servir rapidement ses 200 clients.
« Cela marche parfaitement et je n’ai sali qu’un seul ustensile« , sourit-il après avoir commandé à son appareil une sauce à l’espagnole. Pour lui aussi, le gain de temps est plus qu’appréciable. « Je préfère faire autre chose que passer 30 minutes à fouetter une béarnaise. La passion est là mais quand on doit la faire pour 200 personnes, je préfère la laisser faire à un robot.
Il faut quand même continuer à faire notre métier en goûtant et en assaisonnant les aliments avant de les servir à nos clients. » La fameuse patte du cuisinier.
Convaincus, des chefs réputés font même la promotion du Thermomix. La marque mise sur ces ambassadeurs pour attirer de nouveaux clients ou fidéliser les propriétaires de leurs appareils. C’est le cas de Christelle, cuisinière amatrice, qui paye 48 euros à l’année pour avoir accès aux nouvelles recettes de ces grands noms, directement sur son appareil.
Un exemple parmi bien d’autres qui témoigne de l’attachement des Français à cette nouvelle façon de cuisiner. La France, reconnue pour être le pays de la gastronomie, est ainsi en passe de devenir le pays de la cuisine 2.0, elle qui constitue le deuxième marché mondial pour ces robots derrière l’Allemagne.
