La France a demandé samedi 28 décembre le rapatriement de Serge Atlaoui, condamné à mort pour trafic de drogue en Indonésie depuis 2007. Comme lui, quatre autres Français sont sous le coup de la peine capitale à travers le monde, et de nombreux autres y ont échappé ces dernières années.
Si Serge Atlaoui est un cas qui fait grand bruit, en témoigne la couverture médiatique de sa demande de « transfèrement » à l’Indonésie par la France samedi, plusieurs autres Français encourent la peine capitale à travers le monde. M. Atlaoui, 61 ans, condamné en 2007, qui vit depuis lors dans le couloir de la mort, est l’un deux. Cet artisan soudeur originaire de Metz, père de quatre enfants, avait été arrêté près de Jakarta en 2005 alors qu’il était sur place pour installer des machines industrielles dans une usine qui s’est révélé être un site de production d’ecstasy.
« Le jour de mon arrestation, je devais m’en aller, mais le chauffeur était déjà parti. La poisse ! J’ai nettoyé mes outils, et ils sont arrivés », racontait le Messin en février 2015. Ce dernier, qui a toujours clamé son innocence, est depuis détenu dans la prison de Salemba dans la capitale indonésienne, où la législation contre la drogue est l’une des plus dures au monde. Comme M. Atlaoui, quatre autres Français se trouvent dans le couloir de la mort.
Entre terrorisme et trafic de drogue
« Trois ans en arrière, il y avait beaucoup plus de condamnés à mort français »
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