Long de 3,20 mètres et relié à une route de 2,5 km à six voies, l’ouvrage devient le troisième pont de la capitale du Tchad après ceux de Chagoua et double voie appelé « Taiwan ». D’un montant global estimé à plus de 36 milliards de francs CFA, soit environ 55 millions d’euros, selon les autorités tchadiennes, il a été réalisé par l’entreprise chinoise CGCOC Group sous la mission de contrôle de STUDI International.
Les autorités le présentent comme un outil majeur pour améliorer la mobilité urbaine, stimuler l’activité économique et désenclaver plusieurs quartiers de Ndjamena, renforçant ainsi le réseau stratégique de ma ville. Allamaye Halina, le Premier ministre tchadien, l’a expliqué à notre correspondant au Tchad, Olivier Monodji, en coupant le ruban.
« Ce pont n’est pas seulement un ouvrage physique, mais c’est un cordon ombilical qui va relier désormais tout le sud du Tchad à la ville de Ndjamena et toutes les provinces. Ce pont, qui est un trait d’union, comme je le disais, entre toutes les couches et entre tous les fils du Tchad, n’est pas le dernier pont dont vous allez assister à l’inauguration. Il y en aura tant d’autres, que ce soit sur le Chari, sur le Logone ou sur le lac Tchad. Je demande simplement à tous les usagers d’en faire un bon usage. Faire un bon usage signifie respecter les limitations de vitesse. On ne fait pas de vitesse sur un pont, sinon on va se retrouver sous le pont. Faire un bon usage, c’est aussi respecter les ouvrages qui bordent ce pont. Les lampadaires, il ne faut pas les détruire. Faire un bon usage, ce n’est pas déverser aussi les liquides sur le pont ».
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