Des insultes et des menaces d’une violence inouïe. Pour inaugurer ses traditionnels vlogs d’août, la youtubeuse Léna Situations a tenu à dénoncer, ce dimanche, la violence du cyberharcèlement dont elle a été victime ces derniers mois.
Habituée des remarques désagréables, la youtubeuse explique avoir connu une montée en gamme des commentaires haineux en août 2021. Sans raison apparente, de nombreux internautes l’ont prise pour cible, allant jusqu’à viser des proches de la jeune femme.
« Ça a dépassé le monde virtuel, pour aller devant chez ma mère afin d’appuyer sur l’interphone pour la harceler encore et encore, de l’appeler au téléphone tellement de fois jusqu’au moment où elle coupe sa ligne parce que c’était trop », témoigne l’influenceuse suivie par plus de deux millions de personnes sur YouTube. « On a retrouvé le téléphone de ma grand-mère qui habite en Algérie pour l’appeler et lui dire que sa petite fille était une grosse s****e. »
« T’as peur qu’on aille s’attaquer à tes proches »
« Quand je suis dans la rue, que je suis sur ma trott’, que des mecs m’arrêtent pour faire un snap (…) une fois que le snap est allumé ils disent regardez avec qui on est, Léna la grosse p**e de Seb la Frite, on te déteste », se souvient la vedette, première influenceuse française à avoir été invitée au prestigieux Met Gala.
Sa relation avec le youtubeur Seb la frite a également été affectée. Certains internautes lui ont ainsi envoyé des messages disant « largue ta meuf, c’est une p**e, elle te respecte pas, elle ne t’aime pas », raconte-t-elle. « On envoyait des profils de meufs à Seb pour dire je peux te la présenter ? ».
Les menaces et insultes, se comptant par dizaines sur les réseaux sociaux, étaient telles que Léna Situations, Léna Mahfouf de son vrai nom, raconte en avoir souffert psychologiquement. « T’as peur qu’on aille sonner chez ta mère, t’as peur qu’on aille s’attaquer à tes proches, t’as peur qu’on vienne te tuer dans la rue », confie-t-elle, ajoutant : « J’ai passé des journées entières à rester au lit, même pas la force de prendre une douche. »
À ce jour, la star, suivie par plus de 3,8 millions de personnes sur Instagram, n’explique pas les raisons de cet acharnement jugé « irrationnel et disproportionné ». « Ce qui me fait chier, c’est que j’arrive pas à mettre de la raison sur ça, c’est parce que je suis là, et parce que je suis une meuf », estime-t-elle.
Et de conclure : « J’invite les autres qui se permettent de critiquer ma mif’, les harceler, harceler mon audience, je vous invite tous à aller vous faire f****e, nous on va aller passer un bel été, c’est hors de question que ça continue. »