Il faudra patienter jusqu’à l’été prochain, mais les premiers éléments fournis par le constructeur japonais ne manquent pas d’intérêt. Celui-ci fait volontiers un cavalier seul technologique, même s’il a conclu des échanges de modèles avec Toyota. Depuis 2016, des partenariats solides ont en effet été noués entre Suzuki et Toyota qui ont tous les deux leurs racines à Enshu – la partie occidentale de la préfecture de Shizuoka – et, dans leur histoire, le même profil de constructeurs de métiers à tisser passés aux automobiles.
Mais Suzuki qui ne néglige pas le renfort de son voisin, par ailleurs n° 1 dans le monde, tient avant tout à son autonomie et à une approche toujours très rationnelle de la technologie. Pourtant, refuser de passer au tout-électrique devenait suicidaire pour certains marchés, notamment en Europe, et il a bien fallu se résoudre à ôter l’ensemble mécanique avec sa transmission intégrale qui a fait la réputation de Suzuki en montagne pour passer aux watts et aux batteries.
Ce n’est pas pour autant un renoncement, car Suzuki entend bien puiser dans l’immense vivier de sympathies que génère le nom de Vitara. Et conserve une recette industrielle pragmatique qui lui appartient et que beaucoup lui envient : son nouveau venu sera assemblé en Inde, pays dont il est toujours le premier constructeur. On imagine bien qu’il y a là les ingrédients pour serrer les prix même si, à ce stade, on ne sait pas trop d’où viennent les batteries. Toyota se fr […] Lire la suite