samedi, mai 18

Le discours d’Emmanuel Macron attendu comme une « bascule » de la campagne de Renaissance pour les élections européennes

La prise de parole du président de la République doit marquer aussi son entrée en campagne, même si son entourage s’en défend. Le président a confirmé qu’il prendrait part concrètement à la campagne « dans les moments appropriés, dans le format et le cadre qui convient ». Malgré près de 300 réunions publiques déjà tenues, le camp présidentiel s’accorde pour dire que la campagne « n’a pas démarré » et voit dans le discours de M. Macron une « bascule, le moment où on va vraiment entrer dedans ».

Selon la plus récente vague de l’enquête électorale réalisée début mars par Ipsos, en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), l’Institut Montaigne, la Fondation Jean Jaurès et Le Monde, Renaissance atteint 18 % des intentions de vote parmi les personnes certaines d’aller voter (avec une marge d’erreur de 1 point), distancé par le Rassemblement national, crédité de 31 % (marge d’erreur de 1,3 %).

L’intervention d’Emmanuel Macron devrait être largement consacrée aux engagements européens « tenus » par la majorité présidentielle depuis six ans, écrivent nos journalistes, Robin D’Angelo et Nathalie Segaunes, de l’instauration de la taxe carbone aux frontières de l’Union européenne à la mise en place d’un salaire minimum européen, en passant par le plan de relance pendant la pandémie de Covid-19. Dans un second temps, le chef de l’Etat dévoilera les grands traits de son projet pour les cinq ans à venir, qui servira de base au programme pour les élections européennes du 9 juin.

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