mercredi, juin 26

Une édition 2024 particulièrement tendue sur fond de guerre à Gaza

Depuis le début de l’année, les pétitions se sont multipliées pour exiger l’exclusion d’Israël du concours de l’Eurovision, en raison du conflit que livre l’Etat hébreu au Hamas dans la bande de Gaza.

Fin mars, les candidats de neufs pays, dont le Suisse Nemo, l’un des favoris, ont appelé à un cessez-le-feu durable. En début d’année, mille cinq cents artistes suédois ont signé une tribune dans le journal Aftonbladet pour exiger l’exclusion de la représentante d’Israël, Eden Golan, 20 ans, comme le rappelait alors notre correspondante Anne-Françoise Hivert.

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Des menaces ont été proférées contre la chanteuse Eden Golan, que l’UER, l’organisation qui pilote l’Eurovision, a condamnées. « Nous soutenons fermement la liberté d’expression et le droit d’exprimer des opinions dans une société démocratique, mais nous nous opposons fermement à toute forme d’abus en ligne, de discours haineux ou de harcèlement visant nos artistes ou toute personne associée au concours », a-t-elle écrit dans un communiqué.

Entre les appels au boycott, les manifestations propalestiniennes et pro-israéliennes, ainsi qu’un potentiel autodafé du Coran, l’organisation de la finale du télécrochet à Malmö n’a pas été loin de virer au cauchemar.

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