Tennis : à Bercy, chez les Français, le bal des prétendants pour le poste de capitaine de Coupe Davis

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A Bercy, depuis le début de la semaine, parallèlement aux matchs, un autre tournoi se joue en coulisses. Le tennis français se cherche un capitaine de Coupe Davis et les prétendants se bousculent pour occuper ce fauteuil. Le poste est vacant depuis le départ de Sébastien Grosjean, qui a décidé de prendre sous son aile la révélation française de la saison, Arthur Fils (19 ans), passé de la 315e place mondiale à la 36e en un an.

Aux commandes de l’équipe de France masculine depuis 2019, le Marseillais n’avait plus vraiment les coudées franches depuis que la Fédération française de tennis (FFT) lui avait retiré, en juillet, une partie de ses prérogatives. Cofondateur et actionnaire d’une agence de management – qui représente notamment les intérêts de Richard Gasquet et Arthur Fils –, l’ancien n° 4 mondial, par ailleurs directeur du tournoi ATP 250 de Montpellier et consultant pour beIN Sport, faisait l’objet de « conflits d’intérêts identifiés ». La FFT avait donc décidé qu’il ne pourrait plus sélectionner lui-même ses joueurs, tout en restant cependant capitaine. Une situation pour le moins bancale, désormais résolue.

Celui ou celle qui lui succédera sera officiellement désigné à l’issue du comité exécutif de la FFT, prévu le 17 novembre. La procédure de recrutement est inédite. D’ordinaire, il revient au directeur technique national de proposer le nom du nouveau capitaine. Cette fois, le président de la FFT, Gilles Moretton, a sollicité – par e-mail – quatorze anciens joueurs et joueuses. Parmi eux, Marion Bartoli, Fabrice Santoro, Gilles Simon, Henri Leconte, Paul-Henri Mathieu, Michaël Llodra, Jo-Wilfried Tsonga, et d’autres ayant déjà occupé ce poste (Yannick Noah, Guy Forget, Arnaud Clément, Amélie Mauresmo).

Un brassard moins prestigieux

Le patron de la FFT reçoit tour à tour les candidats intéressés ces jours-ci à Bercy au cours d’entretiens individuels, pour sonder leurs motivations. Le brassard de capitaine est pourtant loin d’être aussi prestigieux que par le passé, depuis que la Fédération internationale a changé, en 2018, la formule et le format de l’épreuve historique, au grand dam de nombreux joueurs, actuels et passés, parfois les mêmes à convoiter le poste aujourd’hui.

Mais si le capitanat fait saliver, c’est notamment parce qu’il s’accompagne d’une mission qui se retrouvera bientôt sous le feu des projecteurs : conduire la délégation tricolore aux Jeux olympiques de Paris (du 26 juillet au 11 août 2024). La perspective est alléchante. Le salaire aussi, aux alentours de 200 000 euros par an, selon les informations de L’Equipe, pour une douzaine de semaines de travail.

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