Paris 2024 : plus d’un million de billets vendu en 48 heures

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Bis repetita. Comme lors de la première phase de vente des places pour assister aux épreuves les Jeux olympiques, mi-février, la deuxième phase, lancée jeudi 11 mai, a vu les billets s’envoler très très vite.

« Plus d’un million de billets », sur les 1,5 million mis en vente, « a d’ores et déjà été vendu lors de cette deuxième phase consacrée à la vente des places à l’unité et pour laquelle quatre millions de personnes se sont inscrites au tirage au sort », a communiqué, samedi, Paris 2024, le Comité d’organisation des Jeux.

Au terme des deux premières journées de commercialisation, « une vingtaine de sports » n’étaient déjà ainsi plus accessibles, dont les sports urbains (breaking, BMX Freestyle, BMX Racing, Skateboard, Escalade), ou les différentes disciplines du cyclisme et les sports équestres, l’escrime…

Lire notre décryptage : Paris 2024 : cinq choses à savoir sur la billetterie à l’unité

Comme lors de la première place, mais de façon encore plus forte puisqu’il y a moins de places mises en vente lors de cette deuxième phase (3,25 millions ont été vendues lors de la première), cette non-accessibilité suscite, depuis deux jours, de vives réactions et critiques sur les réseaux sociaux.

Cette deuxième phase de vente ne sera toutefois pas la dernière. Une troisième sera ouverte d’ici à la fin de 2023 et jusqu’en 2024. Elle se déroulera « au fil de l’eau, selon le principe du « premier arrivé premier servi » », selon le comité d’organisation des Jeux. Après l’été, il devrait rester plus de trois millions de billets pour le grand public.

Par ailleurs, une plate-forme officielle ouvrira au printemps 2024 afin de permettre aux acheteurs qui le souhaiteraient de revendre leurs places, « à la valeur faciale des billets », assurent les organisateurs, qui rappellent que les enchères ne seront pas autorisées.

« Des places à 50 euros et moins encore disponibles »

Comme lors de la première séquence de vente également, les prix des places continuent de susciter incompréhension et indignation. D’autant plus que le discours officiel – celui du comité d’organisation et des politiques – n’a cessé de vanter, depuis des mois, des Jeux « populaires ».

Face à ces critiques persistantes, Paris 2024 a d’ailleurs tenu, dans le communiqué publié samedi, à souligner que « des places à 50 euros et moins encore disponibles dans une dizaine de sports/disciplines ».

« Il reste à l’entame de cette troisième journée de vente une grande diversité d’offres permettant de vivre les Jeux à tous les prix », assurent les organisateurs, qui citent la finale du tournoi masculin de handball à Lille (290 euros), des finales de boxe à Roland-Garros (205 euros) ou la finale de la perche ou des épreuves du décathlon (690 euros).

Paris 2024 insiste aussi sur le fait qu’« il reste des places à 24 euros » pour le football, le golf, le basketball (à Lille), l’aviron, le canoë course en ligne et la voile (à Marseille).

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La billetterie est un sujet sensible, car elle doit compter pour un tiers dans le budget établi par Paris 2024. Pour faire face à la hausse de plus de 440 millions d’euros de ses dépenses prévisionnelles, et pour afficher un budget non déficitaire, le Comité d’organisation avait d’ailleurs dû, fin 2022, revoir à la hausse un certain nombre des revenus sur lesquels il table, dont ceux qu’il entend tirer de la billetterie : de 1,09 milliard d’euros, il avait porté sa prévision de recettes dans ce domaine à 1,24 milliard d’euros.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Paris 2024 : l’argent public doit-il vraiment servir à offrir des places et à assurer la dimension populaire des JO ?

Le Monde

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