JO de Paris 2024 : « plus de 1,9 million de billets » écoulés lors de la deuxième phase de vente

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Ouverte le 11 mai, la deuxième session de vente de billets pour assister aux épreuves des Jeux olympiques à l’été 2024 vient de s’achever et elle s’est soldée par « plus de 1,9 millions de billets vendus », a déclaré, lundi 22 mai, Pierre Rabadan, adjoint au sport de la Ville de Paris.

« La demande est au-delà des espérances », a-t-il ajouté, alors qu’il était l’invité de l’émission « C dans l’air », sur France 5. Après la vente de 3,25 millions de billets au terme de la première phase (entre mi-février et mi-mars), les organisateurs de Paris 2024 avaient initialement annoncé qu’ils proposaient 1,5 million de places pour cette deuxième phase.

A l’instar de la première session de vente, la deuxième a suscité de l’incompréhension et de vives critiques. A la fois sur l’impossibilité d’accéder à certains tarifs de place, du fait de la procédure de tirage au sort, et – surtout – sur le niveau de prix des places auxquelles il était possible d’accéder.

« Je l’entends cette colère, a déclaré M. Rabadan. Il y a de la frustration, on peut évidemment la comprendre. La demande est beaucoup plus grande que l’offre on ne pourra pas satisfaire tout le monde. Il y aura toujours des gens qui seront frustrés. »

Comme la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra a pu le faire à plusieurs reprises ces derniers jours, M. Rabadan a mis en avant deux arguments pour justifier le niveau de prix très élevé de certains billets : d’abord le fait que c’est « parce qu’il y a des billets plus chers que l’on peut faire une billetterie moins chère », avec « 50 % » des 10 millions de billets « à 50 euros ou moins » ; ensuite le fait que la billetterie représente le tiers des recettes de Paris 2024 et qu’elle « doit équilibrer » ce budget.

Lire aussi : JO de Paris 2024 : « A parité de pouvoir d’achat, les prix des billets sont inférieurs à ceux des éditions précédentes », affirme la ministre des sports

C’est aussi ce dernier élément qui a été souligné par les sénateurs Claude Kern (Union centriste) et David Assouline (Parti socialiste) dans une première communication d’étape, le 17 mai, de la mission d’information sur les Jeux olympiques et paralympiques dont ils sont les rapporteurs.

Rappelant que la hausse des prix des billets a été l’un des choix opérés, en décembre 2022, par Paris 2024 pour préserver l’équilibre de son budget, ils considèrent que celle-ci « était probablement inévitable pour financer les Jeux et préserver l’équilibre du budget ». Pour autant, ils ajoutent : « Nous notons avec regret que l’objectif d’avoir des Jeux populaires ne sera pas atteint. »

« Je pense [ces Jeux] seront populaires », assure pour sa part M. Rabadan, qui cite notamment la cérémonie d’ouverture sur la Seine « ouverte comme jamais », avec quelque 400 000 personnes qui devraient pouvoir y assister gratuitement.

Une troisième session de vente de billets pour les épreuves des JO aura lieu à l’automne.

Le Monde

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