Le début de saison rêvé de Red Bull se poursuit. Sergio Pérez a remporté, dimanche 19 mars, à Djedda, le Grand Prix d’Arabie saoudite devant son coéquipier de l’équipe autrichienne, Max Verstappen (2e), deux semaines après le premier rendez-vous de la saison à Bahreïn, où le Néerlandais avait devancé le Mexicain. Les deux pilotes Red Bull ont devancé George Russell, passé 3ᵉ après avoir profité d’une pénalité de dix secondes infligée après la course à Fernando Alonso, qui avait initialement terminé sur la plus petite marche du podium.
Parti premier sur la grille de départ, Pérez a confirmé ses qualités sur les circuits urbains et a remporté le cinquième Grand Prix de sa carrière. Sa première pole position, il l’avait déjà obtenue à Djedda, en 2022, avant de terminer 4ᵉ de la course. Cette fois, il l’a convertie avec brio, seulement gêné en début de course par un Alonso offensif.
Le Mexicain n’a toutefois pas réussi à détrôner son coéquipier de la tête du classement des pilotes. Chez Red Bull, la hiérarchie est claire : Verstappen est le leader. Ce dernier a donc tout fait pour se démarquer de son coéquipier. Dans l’ultime boucle, le double champion du monde a réalisé le meilleur temps au tour, ce qui lui offre un point de bonus et lui permet de conserver la tête du classement.
La présence de Verstappen dans le trio de tête n’avait pourtant rien d’évident en début de Grand Prix. Relégué au 15e rang sur la grille de départ en raison d’un problème mécanique lors des qualifications de samedi, le Néerlandais a réalisé l’une des remontées au classement dont il a le secret. Verstappen a tout de même profité d’un léger coup de pouce du destin, quand la voiture de sécurité a fait son entrée en piste pour évacuer la voiture immobilisée de Lance Stroll au 18ᵉ tour.
Russell chipe le podium à Alonso
Sur le coup, Verstappen et les autres pilotes qui n’avaient pas encore changé leurs pneumatiques ont profité d’un arrêt « gratuit » aux stands. Le Néerlandais a ensuite pu gérer sa fin de course, loin devant Alonso. La performance des deux pilotes Red Bull sur le circuit de Djedda confirme que la RB19 de l’écurie autrichienne domine largement ses adversaires en ce début de saison.
La fête est totale chez Red Bull et en partie chez Aston Martin. Alonso pensait obtenir le centième podium de sa carrière, avant qu’une pénalité infligée après la course a permis à Russell de le reléguer à la quatrième place. Il n’empêche : à 41 ans, Alonso confirme qu’il devrait jouer les premiers rôles tout au long de la saison. A condition que la monoplace d’Aston Martin ne rencontre pas de nouveaux problèmes de fiabilité après l’abandon de Stroll.
DRIVER STANDINGS
1-2 on track, 1-2 in the championship for Max and Checo 👏
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Chez les autres concurrents de Red Bull, Mercedes a dominé Ferrari, avec George Russell (3ᵉ) et Lewis Hamilton (5ᵉ) devant Carlos Sainz (6ᵉ) et Charles Leclerc (7e). Si l’Espagnol de la Scuderia a déçu, le Monégasque a de son côté réalisé une belle remontée au classement – certainement insuffisante à ses yeux – après être parti 12e sur la grille de départ. L’écurie italienne peine en ce début de saison et va devoir trouver un moyen d’obtenir plus de rythme afin de se battre pour les titres mondiaux. Une gageure pour Frédéric Vasseur, le nouveau patron français de Ferrari.
Chez Alpine, la journée s’achève avec la satisfaction d’avoir deux pilotes dans les points. Esteban Ocon (8e), frustré en raison de son abandon à Bahreïn lors de la première course, a terminé juste devant Pierre Gasly (9e), qui termine bien un week-end qui avait très mal débuté dans sa monoplace. Derrière les écuries qui dominent ce début de saison, Alpine se classe pour le moment 5e au classement des constructeurs avant le prochain Grand Prix, en Australie, le 2 avril.