Formule 1 : la saison 2023 en cinq chiffres

0
15

23 courses, la saison la plus longue de l’histoire

Cette édition sera la saison la plus longue de l’histoire de la Formule 1, avec un nombre record de vingt-trois épreuves au calendrier. Initialement, le championnat devait même compter une 24manche, mais le Grand Prix de Chine a été annulé pour la quatrième année consécutive.

Le calendrier avait été fortement perturbé en 2020 par la pandémie de Covid-19, permettant la tenue de seulement dix-sept épreuves sur les vingt-deux programmées. En 2022, le GP de Sotchi (Russie), prévu le 25 septembre, avait été annulé en raison de l’invasion de l’Ukraine par les troupes du Kremlin, huit mois plus tôt.

13 Grands Prix hors d’Europe

Si le Vieux Continent concentre encore la plus grande partie des épreuves, cette saison 2023 sera notamment marquée par le retour de la F1 à Las Vegas (Nevada), quarante ans après ses dernières apparitions en 1981 et 1982. La course se déroulera le 19 novembre sur un circuit urbain et passera notamment sur le célèbre Strip de « Sin City ». Absent du programme en 2022, le Grand Prix du Qatar figure lui aussi au programme de cette saison, le 8 octobre. En revanche, pas de GP de France cette année.

10 écuries… les mêmes que depuis 2021

On prend les mêmes et on recommence. Les dix équipes au départ de la saison 2023 sont les mêmes que celles qui ont disputé les deux saisons précédentes. A noter que quatre d’entre elles conservent un duo de pilotes identique : Red Bull, Ferrari, Mercedes et Alfa Romeo.

Attendues pour tenir tête à l’écurie autrichienne Red Bull, championne du monde en titre, Ferrari et Mercedes espèrent bien briller lors de ce championnat.

La Scuderia aura à cœur de confirmer la fin des problèmes de fiabilité et de stratégie qui l’ont plombée l’an dernier. Quant à l’équipe allemande, octuple championne du monde entre 2014 et 2021, elle s’efforcera surtout de tourner la page d’un cru 2022 encalminé par les soucis de performances liées aux nouvelles réglementations.

20 pilotes et 15 nationalités sur la grille de départ

Le double champion du monde en titre, le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), va trouver sur sa route plusieurs candidats pour lui disputer le sacre. Sans victoire en 2022 – une première en quinze ans de carrière –, le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) aura à cœur de tourner la page de la pire saison de son histoire.

Attention aussi au Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), qui a décroché neuf des vingt-deux poles de la saison dernière, contre sept pour Verstappen ; ou encore de « Mr. Consistency » (« M. Régularité » en français), le Britannique George Russell (Mercedes), qui est parvenu à se hisser dans le top 5 lors de dix-neuf des vingt-deux courses.

A noter, par ailleurs, que trois pilotes feront leurs grands débuts sur la grille : l’Américain Logan Sargeant chez Williams, l’Australien Oscar Piastri chez McLaren et le Néerlandais Nyck de Vries chez Alpha Tauri (malgré un Grand Prix disputé comme remplaçant en 2022).

3 champions du monde en activité

Max Verstappen. Jugé « plus détendu » et « plus mature » qu’à ses débuts, en 2015, par les cadres de son écurie Red Bull, le double champion du monde en titre a appris, au fil des saisons, à dompter son tempérament fougueux. Pour Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie autrichienne, « il est le genre de talent générationnel que l’on ne voit qu’une fois par décennie, cette combinaison parfaite de vitesse, de performance et de confiance en soi est unique ». Le pilote néerlandais de 25 ans fait figure de favori à sa propre succession.

Lewis Hamilton. Depuis ses débuts sur le circuit en 2007, le Britannique a fait tomber les records : sept couronnes mondiales – autant que Michael Schumacher – ; 191 podiums, contre 155 pour la légende allemande ; 103 pole positions, là encore devant le « Baron rouge » ; 265 Grands Prix consécutifs ; quinze saisons de rang avec une victoire ou plus, comme « Schumi »… Après un exercice 2022 désastreux, qui l’a vu chuter à la 6place du classement des pilotes, Lewis Hamilton va, à 38 ans, tenter d’inscrire un peu plus sa trace dans l’histoire de la F1.

Fernando Alonso. En 2003, l’Espagnol fait sensation : il devient le plus jeune vainqueur de l’histoire de la F1 en remportant le Grand Prix de Hongrie (record battu par Sebastian Vettel en 2008, puis par Max Verstappen en 2016). Deux ans plus tard, au volant de sa Renault, il remporte le titre de champion du monde, et récidive la saison suivante. Le « Taureau des Asturies » avait décidé d’arrêter sa carrière à l’issue de la saison 2018… mais il fera finalement son grand retour sur la grille en 2021. A 41 ans, il dispute sa 19e saison sur les circuits de Formule 1.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici