D1 féminine, PSG-OL : pour la « finale » du championnat, les Lyonnaises veulent ouvrir leur nouvelle ère par un seizième titre

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L’Olympique lyonnais (OL) ou le Paris Saint-Germain (PSG) ? Depuis quelques années, le destin du championnat de France féminin de football se résume à un double affrontement entre ces clubs. Dimanche 21 mai, au Parc des Princes, le match retour entre Parisiennes et Lyonnaises – ces dernières comptent trois points d’avance à deux journées de la fin – devrait une nouvelle fois décider du titre.

Une victoire de l’OL mettrait un terme au suspense. En cas de match nul, l’équipe serait toujours en position très favorable avant de recevoir Reims en clôture du championnat. Les Parisiennes, victorieuses à l’aller, doivent impérativement s’imposer pour supplanter leurs rivales (à condition de l’emporter contre Soyaux ensuite), puisque la différence de buts particulière prime.

Pour la buteuse Ada Hegerberg, présente dans le Rhône depuis 2014, la quête d’un 16e sacre de championne de France pour son club n’a rien d’une routine, même face à un adversaire récurrent. « Un titre reste un titre, sourit la Norvégienne, Ballon d’or 2018. Si tu ne prends pas de plaisir à l’idée de gagner un titre, tu n’as rien à faire à ce niveau-là. »

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Ada Hegerberg, Ballon d’or 2018 : « J’espère que l’OL continuera d’investir à long terme dans son équipe féminine, même si Jean-Michel Aulas n’est plus là »

Confirmant « cette réalité du championnat », son entraîneuse Sonia Bompastor savoure « de pouvoir jouer cette finale à l’avant-dernière journée » mais ne néglige pas les autres matchs : « Pour jouer ces finales, il ne faut pas perdre de points face aux autres équipes. » Cette saison, le Paris Saint-Germain en a abandonné un peu trop en route, avec quatre matchs nuls face au Havre, à Montpellier, à Fleury et au Paris FC, quand l’OL n’a été accroché qu’à Guingamp.

Les ambitions de Michele Kang

Comme un prélude à cette rencontre, les deux mastodontes du football féminin tricolore se sont affrontés en finale de la Coupe de France à Orléans, samedi 13 mai. Les Lyonnaises ont d’abord largement dominé, marquant deux fois par Hegerberg, avant de souffrir en fin de rencontre pour finalement s’imposer 2-1. En l’absence de ses attaquantes vedettes, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto – blessées –, le PSG ne dispose pas de sa force de frappe habituelle. « Dernièrement, on sent que ça a été un peu plus difficile [pour elles] de marquer des buts, mais le PSG aura la motivation nécessaire, analyse Bompastor, ça reste une équipe qui nous posera des problèmes. A nous de faire un bon match pour aller chercher ce titre. »

Ce rendez-vous décisif intervient au moment où la section féminine de l’Olympique lyonnais entre dans une nouvelle ère avec la prochaine prise de pouvoir de la femme d’affaires américaine Michele Kang. L’OL féminin sera associé à l’avenir à la franchise américaine du Spirit de Washington sous la tutelle « d’une structure parapluie » possédée et présidée par Mme Kang.

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