10 septembre : Pays de Galles-Fidji au Matmut Atlantique, à Bordeaux (21 heures, sur TF1)
17 septembre : Australie-Fidji au stade Geoffroy-Guichard, à Saint-Etienne (17 h 45, sur France 2)
30 septembre : Fidji-Géorgie au Matmut Atlantique, à Bordeaux (17 h 45, sur M6)
8 octobre : Fidji-Portugal au Stadium, à Toulouse (21 heures, sur M6)
Retrouvez ici tous les résultats de l’équipe des Fidji
Flying Fijians, traduit par « les Fidjiens volants ». C’est une référence à leur jeu virevoltant. Une marque d’eau minérale s’est payé le droit de figurer dans leur nom officiel. Le problème c’est que, à la télévision et dans des articles, « Fiji Water Flying Fidjians », c’est un peu long.
On ne s’ennuie jamais en regardant jouer les Fidji, avec leurs joueurs rapides, inventifs et incroyablement habiles (on les voit souvent tenir la balle d’une seule main). Sur ce point, ils sont armés : leur ligne de trois-quarts a des airs de All-Star Game (Nayacalevu, Tuisova, Wainiqolo, Radradra, etc.). De plus en plus performants dans le jeu d’avants – en témoigne une très bonne préparation estivale, marquée par une victoire inédite contre l’Angleterre et une belle prestation face à la France –, les Fidjiens pourraient bien voir les quarts de finale, malgré un changement récent d’entraîneur. Il faudra qu’ils battent l’Australie ou le Pays de Galles (en plus de la Géorgie et de la Roumanie). C’est possible.
- Leur meilleure performance
Les Fidji sont parvenus par deux fois à se hisser en quarts de finale de la compétition, en 1987 et en 2007. Cette année-là, ils avaient réussi à battre le Pays de Galles lors de la dernière journée de phase de poules. Cette « glorieuse effusion de folie sportive » (huit essais et plus de 70 points marqués) comme l’a joliment décrit The Guardian, a constitué l’un des grands moments de cette édition.
Les avants : Levani Botia, Te Ahiwaru Cirikidaveta, Meli Derenalagi, Mesake Doge, Tevita Ikanivere, Jone Koroiduadua, Viliame Mata, Sam Matavesi, Eroni Mawi, Temo Mayanavanua, Vilive Miramira, Isoa Nasilasila, Peni Ravai, Luke Tagi, Lekima Tagitagivalu, Samu Tawake, Zuriel Togiatama, Albert Tuisue.
Les arrières : Ilaisa Droasese, Vinaya Habosi, Simione Kuruvoli, Frank Lomani, Sireli Maqala, Iosefo Masi, Peni Matawalu, Caleb Muntz, Waisea Nayacalevu (capitaine), Semi Radradra, Kalaveti Ravouvou, Selestino Ravutaumada, Teti Tela, Josua Tuisova, Jiuta Wainiqolo.
Parmi les avions de chasse fidjiens, il faut garder un œil sur Josua Tuisova. Pas très difficile : haut de son mètre 81 et pesant 113 kg (dont quasi autant de muscles), il est capable de courir à plus de 35 km/h et dégage une impression de puissance – voire de brutalité – qui terrifie les défenseurs. Il joue à Lyon, où il a fait des ravages lors de cette saison en Top 14.
- Où les voir s’entraîner
Les Fidjiens vont poser leurs valises à Lormont (Gironde), juste à côté de Bordeaux, où ils joueront deux matchs. Les joueurs s’entraîneront sur la pelouse du stade Jules-Ladoumègue, refaite à neuf pour l’occasion. Entre les matchs, ils cuisineront le lovo, un plat traditionnel cuit sous terre, à l’étouffé : ils ont même obtenu de la mairie le droit de creuser un trou dans le parc de la ville.
- Il joue « à domicile »
Lorsque Levani Botia entre sur la pelouse du stade de La Rochelle, c’est sous les vivats. Il a rejoint le club en 2014, alors que celui-ci est en deuxième division, et Botia, un parfait inconnu. Depuis près de dix ans, le Fidjien, rugueux et dur au mal, est l’un des hommes de base de l’équipe. Cette dernière s’est installée en première division, et le joueur a gagné avec elle deux fois la Coupe d’Europe. De quoi faire de « Leps » Botia le chouchou incontesté du stade Marcel-Deflandre.
- L’expression rugbystique qui leur va bien
« Taquiner la gonfle » (variante : « faire chanter la gonfle ») : se dit de ceux qui aiment faire virevolter la balle et lui faire prendre l’air d’une aile à l’autre. Une spécialité fidjienne.