- Calendrier, dans la poule D
9 septembre : Angleterre-Argentine au Stade-Vélodrome, à Marseille (21 heures, sur TF1)
17 septembre : Angleterre-Japon à l’Allianz Riviera, à Nice (21 heures, sur TF1)
23 septembre : Angleterre-Chili au stade Pierre-Mauroy, à Lille (17 h 45, sur M6)
7 octobre : Angleterre-Samoa au stade Pierre-Mauroy, à Lille (17 h 45, sur France 2)
Retrouvez ici tous les résultats de l’équipe d’Angleterre
Le XV de la Rose. Ce symbole est apparu pour la première fois en Angleterre au XVe siècle à l’issue de la guerre des Deux-Roses, qui opposa la maison de Lancastre, représentée par une rose rouge, et celle d’York, symbolisée par une rose blanche. Vainqueur en 1485, Henri Tudor accède au trône sous le nom de Henri VII et choisit pour emblème une rose rouge et blanche, réunissant les deux branches royales pour fonder la dynastie des Tudor.
Quant à savoir pourquoi cette rose a été choisie pour orner le maillot des joueurs anglais, il n’y a pas de certitude. L’hypothèse la plus vraisemblable remonterait au XVIe siècle, lorsque Lawrence Sheriff, fondateur de l’école de Rugby, aurait reçu d’Elizabeth 1re le privilège de faire de la rose rouge l’emblème de son établissement. Vers 1820, ses élèves, les premiers à jouer au rugby, auraient arboré une rose rouge sur leur maillot blanc. Une tenue conservée pour le premier match international, en 1871, entre l’Angleterre et l’Ecosse.
- Leur meilleure performance
L’Angleterre est la seule nation de l’hémisphère Nord à avoir mis la main sur la Webb Ellis Cup. En 2003, sur ses terres elle avait battu l’Australie, grâce à un drop de Johnny Wilkinson à vingt-six secondes du coup de sifflet final. Le XV de la Rose a également disputé trois autres finales de Coupe du monde de rugby : en 1991, 2007 et 2019.
Finalistes en 2019, les Anglais sont tombés au 6e rang mondial. Dans la poule D, en compagnie du Japon, de l’Argentine, des Samoa et du Chili, les hommes de Steve Borthwick ont hérité d’un tirage favorable, qui peut leur permettre de monter en puissance. S’ils se qualifient, les Anglais retrouveront lors des quarts de finale le premier ou le deuxième de la poule C, composée notamment de l’Australie, des Fidji et de la Géorgie.
Les avants : Ollie Chessum, Dan Cole, Tom Curry, Theo Dan, Ben Earl, Ellis Genge, Jamie George, Maro Itoje, Courtney Lawes, Lewis Ludlam, Joe Marler, George Martin, David Ribbans, Bevan Rodd, Kyle Sinckler, Will Stuart, Billy Vunipola, Jack Walker, Jack Willis.
Les arrières : Henry Arundell, Danny Care, Elliot Daly, Owen Farrell (capitaine), George Ford, Ollie Lawrence, Max Malins, Joe Marchant, Jonny May, Alex Mitchell, Marcus Smith, Freddie Steward, Manu Tuilagi, Ben Youngs.
Mis en balance avec Marcus Smith l’hiver dernier, Owen Farrell devrait être titulaire à l’ouverture. En manque de tauliers, le sélectionneur, Steve Borthwick, a choisi de confier le capitanat à ce vétéran de 31 ans (106 sélections), qui dispute sa troisième Coupe du monde. Buteur fiable, le capitaine des Saracens est le métronome d’un XV de la Rose en plein doute, qui devrait adopter un plan de jeu reposant sur son jeu au pied. Suspendu pour quatre matchs en raison d’un plaquage dangereux à l’épaule sur le Gallois Taine Basham lors d’un match de préparation pour le Mondial, Farrell va cependant manquer les deux premières rencontres de son équipe. Le capitaine anglais avait d’abord été blanchi par une commission de discipline pour ce vilain geste, mais la commission d’appel du comité organisateur des test-matchs estivaux a mis fin à la polémique en sanctionnant le multirécidiviste.
- Où les voir s’entraîner
Réputée pour être la plus Britannique des stations balnéaires françaises, Le Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais) fera office de base arrière de la Coupe du monde de Rugby en accueillant l’équipe d’Angleterre du 29 août au 10 octobre.
- Il joue « à domicile »
Le Stade toulousain aurait-il remporté le Bouclier de Brennus cette année sans son troisième ligne anglais ? Pas sûr, tant Jack Willis, le natif de Reading (Angleterre), est, à 26 ans, au sommet de son art. Son adaptation a été ultrarapide : arrivé du club des Wasps en novembre, il a disputé 17 matchs avec les Rouge et Noir cette saison. En l’absence d’Anthony Jelonch, blessé au genou, sa combativité dans les rucks en a fait un maillon essentiel des champions de France. En avril, le club a prolongé son contrat jusqu’en 2026.
- L’expression rugbystique qui leur va bien
« Taper une chandelle pour éclairer le jeu » : la tradition britannique est de privilégier le jeu au pied, notamment en balançant de grandes chandelles pour éprouver la défense adverse. Plus le coup de pied est tapé haut, généralement par l’ouvreur, plus les trois-quarts ont le temps de venir à la retombée du ballon afin de lutter pour sa possession.