Brigitte Henriques, présidente du Comité olympique français, démissionne

0
10

Coup de théâtre en pleine assemblée générale du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), quatorze mois avant les Jeux olympiques de Paris 2024. La présidente du comité, Brigitte Henriques, a annoncé jeudi 25 mai sa décision de rendre son mandat, a fait savoir l’instance dans un communiqué.

Les conflits et rivalités internes ont eu raison de l’ancienne vice-présidente de la Fédération française de football (FFF), en guerre ouverte depuis des mois avec son prédécesseur, Denis Masseglia. En démissionnant, Mme Henriques met ainsi fin à une crise interne qui dure depuis plus d’un an et demi.

« Dans son propos introductif, Brigitte Henriques, première femme présidente du CNOSF, a expliqué devant les membres de l’assemblée générale les raisons de sa décision, est-il écrit dans le communiqué. Brigitte Henriques a été applaudie chaleureusement par l’assemblée générale pour sa contribution, son dévouement et le travail de modernisation qu’elle a insufflé au sein de l’institution depuis le début de son mandat. »

Lire aussi : Brigitte Henriques, la présidente du Comité olympique et sportif français, a porté plainte pour « violences psychologiques » contre son ex-bras droit

Amélie Oudéa-Castéra appelle le CNOSF à « se rassembler »

C’est Astrid Guyart, actuelle secrétaire générale du CNOSF, qui assurera la présidence du CNOSF par intérim et sera chargée d’organiser un conseil d’administration « qui élira un(e) président(e) en son sein dans les trois mois à venir », souligne l’institution. Brigitte Henriques a dit appeller l’ensemble des membres du CNOSF « à demeurer mobilisés sur l’objectif essentiel et primordial : la pleine réussite des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024 ».

Le Comité olympique français doit se « rassembler » et « rebondir », a réagi la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, dans une déclaration à l’Agence France-Presse. « Il n’y a pas de vainqueur aujourd’hui », a-t-elle dit, mais il peut y avoir « une victoire, celle du sursaut éthique et démocratique », a-t-elle ajouté, précisant qu’elle conviait au ministère le bureau exécutif de l’instance « mardi soir » afin de « faire le point ».

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Les liens troubles de David Lappartient, poids lourd de la gouvernance du sport français

Le Monde avec AFP

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici