Biathlon : les Françaises empochent le petit globe de cristal du relais, après leur deuxième place à Östersund

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La victoire leur a échappé, mais les Françaises ne resteront pas frustrées très longtemps. Sur la piste d’Östersund, en Suède, Lou Jeanmonnot, Chloé Chevalier, Caroline Colombo et Anaïs Chevalier-Bouchet ont gagné la deuxième place du relais féminin de biathlon, samedi 11 mars. A l’arrivée, les Bleues ont été devancées de seulement quinze secondes par la Norvège. Grâce à ce nouveau podium, les Tricolores terminent en tête du classement général de la spécialité et empochent le petit globe de cristal, le troisième de leur histoire, après ceux de 2007 et de 2012.

« Il y a un peu d’émotion. Nous sommes allées chercher ce globe sur cette saison toutes ensemble, ça récompense le travail de toute l’équipe », a confié Chloé Chevalier, après la course au micro de La Chaîne L’Equipe. « Cette année, c’est la première fois que je vois une équipe de France aussi dense », a ajouté sa sœur Anaïs.

Sans leur leader

La performance est d’autant plus remarquable que l’équipe de France se présentait pour ce relais sans sa leader, Julia Simon, qui préférait se préserver pour les dernières courses de la saison et sa quête d’un premier gros globe de cristal. Sans elle, les Tricolores ont gommé la déception des championnats du monde d’Oberhof (Allemagne), où elles s’avançaient en favorites, mais avaient terminé à une décevante quatrième place.

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Samedi à l’occasion du dernier relais de la saison, les Bleues n’ont jamais quitté les trois premières places de la course. Bien lancées par Lou Jeanmonnot, elles étaient même en tête après le premier relais, avant que le Norvège ne prenne les commandes et ne les lâche plus. Restait alors à battre l’Allemagne pour assurer le petit globe, une tâche qui incombait à Anaïs Chevalier-Bouchet, membre la plus expérimentée et dernière relayeuse du clan tricolore. Arrivée sur le dernier tir debout aux côtés de Denise Herrmann-Wick, la Française a tiré vite et bien, signant un sans-faute pendant que sa rivale ratait trois fois les cibles.

Ne lui restait plus qu’à assurer la place lors du dernier tour sur les skis, ce qu’elle fit en conservant douze secondes d’avance sur l’équipe d’Allemagne, finalement troisième de la course du jour.

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