mardi, janvier 7

Dans la nuit du 1er janvier, après avoir passé la soirée au festival Dari, l’adolescente de 17 ans a été agressée par plusieurs hommes sur son chemin du retour. Ce viol collectif fait polémique dans le pays et les associations féministes continuent de se mobiliser sur les réseaux sociaux. La Ligue tchadienne des droits des femmes a choisi de faire un sit-in à quelques mètres du festival Dari.

Avec notre correspondante à Ndjamena, Nadia Ben Mahfoudh

« C’est là que la jeune femme de 17 ans a été violée », dit Ramenda Gonga Union, secrétaire générale adjointe de la Ligue tchadienne des droits des femmes (LTDF). C’est sur le rond-point en face du palais du 15-Janvier, là où se tient le festival Dari, que les militantes de la LTDF, se sont données rendez-vous. Un lieu symbolique pour mieux se faire entendre explique Menody Romance, une militante de l’association : « Nous avons l’habitude de mener notre lutte sur les réseaux sociaux et on ne sait pas si le gouvernement a pris en compte ou pas. Mais là, c’en est de trop. Et aujourd’hui, nous nous sommes mobilisées pour nous rencontrer ici et puis continuer cette lutte sur le terrain. »

« La sécurité doit faire son travail »

Selon un communiqué de la direction de la Promotion et de la Protection des droits des femmes, la victime bénéficie d’une prise en charge « médicale et psychosociale ».

À lire aussiTchad: une mobilisation féministe pour sensibiliser aux violences de genre

Lire la suite sur RFI

Partager
Exit mobile version