Donald Trump a annoncé ce jeudi que s’il était élu, il chargerait le milliardaire Elon Musk, dont il est proche, d’un « audit » du gouvernement américain.
Cette commission sera chargée de faire « des recommandations » en vue « de réformes draconiennes », a déclaré le candidat républicain.
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L’élection présidentielle américaine 2024
À deux mois jour pour jour de l’élection américaine du 5 novembre, Donald Trump a annoncé ce jeudi qu’il comptait charger le milliardaire Elon Musk, dont il est proche, de piloter une réforme de l’administration américaine s’il était élu à la Maison-Blanche. Lors d’un discours sur son programme économique à New York, le candidat républicain à la présidentielle a assuré qu’Elon Musk avait « accepté » la mission de « conduire cet audit complet ».
« Sur les conseils d’Elon Musk (…) je mettrai sur pied une commission gouvernementale chargée de conduire un audit complet en termes financiers et de performances de la totalité du gouvernement fédéral, en vue de faire des recommandations pour des réformes draconiennes », a déclaré l’ancien président des États-Unis, devant un club d’économistes et de milieux d’affaires.
Nous devons le faire, nous ne pouvons pas continuer comme ça.
Nous devons le faire, nous ne pouvons pas continuer comme ça.
Donald Trump
Ce n’est pas la première fois que le tribun et homme d’affaires républicain de 78 ans indique qu’il souhaite voir Elon Musk à ses côtés dans une éventuelle nouvelle administration, s’il est réélu le 5 novembre. Mais Donald Trump n’avait jamais été aussi précis sur les tâches qu’il souhaite confier au patron de Tesla, SpaceX et du réseau social X. « Nous devons le faire, nous ne pouvons pas continuer comme ça », a martelé Donald Trump, qui a passé plus d’une heure à pilonner le programme de son adversaire démocrate Kamala Harris et la « catastrophe économique » provoquée selon lui par le gouvernement du président Joe Biden.
« Nous sommes en crise économique, une nation faillie, une nation en grave déclin », a une nouvelle fois estimé l’ancien dirigeant américain, qui n’a de cesse depuis une décennie de peindre en noir la première puissance mondiale. L’actuelle vice-présidente Harris et candidate à l’élection « veut quatre années de plus pour mettre en œuvre un programme de gauche radicale qui fait peser une menace fondamentale sur la prospérité de chaque famille américaine et sur l’Amérique en tant que telle », a encore accusé Donald Trump.
Développant dans un discours décousu quelques axes de ce que serait son programme économique, il a également promis de faire « des États-Unis la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies« .
Tandis que Donald Trump s’exprimait à New York, à moins d’une semaine d’un débat très attendu le 10 septembre avec sa rivale, cette dernière est arrivée en Pennsylvanie, peut-être l’État le plus crucial de l’élection présidentielle.