samedi, octobre 19

Au fond du trou. De son propre aveu, le parti fondé par Éric Zemmour à l’occasion de la dernière présidentielle, Reconquête, traverse la période la plus délicate de sa jeune existence. « Mais si on n’est pas mort maintenant, c’est que cela n’arrivera jamais et que l’on peut se relever », lâche anormalement pimpante Sarah Knafo, en cette fraîche matinée d’octobre.

Comme à son habitude, la trentenaire a donné rendez-vous dans l’un de ses troquets préférés, encadrant le chic marché Saint-Germain, pour y prendre un café crème, à l’ombre de l’église Saint-Sulpice, dans le 6e arrondissement de Paris.

Punchlines

Si sa formation est subclaquante, Sarah Knafo jouit d’une forme de paradoxe. Jamais chaînes d’information en continu et réseaux sociaux ne l’auront autant invitée et diffusée sur leurs petits et grands écrans. Au rythme de trois plateaux télévisés par semaine en moyenne, la députée européenne fraîchement élue y lance analyses et punchlines qui, postées sur les réseaux, dépassent régulièrement la centaine de milliers de vues. Quand ce n’est pas le demi-million, grâce notamment à l’aide de Samuel Lafont, l’expert 2.0 des campagnes zemmouriennes. « L’idée de départ est de montrer ce qu’il se fait au Parlement européen. Que les gens aient un retour sur leur vote. Nous essayons ensuite de maximiser notre impact », glisse celle qui, de fait, est devenue l’une des dernières porte-voix du parti, Éric Zemmour n’intervenant plus que de manière sporadique dans le débat […] Lire la suite

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