« Je suis optimiste sur le Liban », a déclaré le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, qui présidait lundi une réunion des ministres des affaires étrangères du G7 près de Rome. Ces déclarations interviennent sur fond de pressions internationales accrues en vue d’un cessez-le-feu : après un appel dimanche à Beyrouth du chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, à un « cessez-le-feu immédiat », l’ONU a lancé un appel similaire lundi.
L’Italie, qui assure la présidence tournante du Groupe des sept (France, Etats-Unis, Japon, Canada, Royaume-Uni, Allemagne, Italie), a inscrit lundi à l’ordre du jour une séance dévolue au Proche-Orient élargie aux ministres de l’Arabie saoudite, de l’Egypte, de la Jordanie, des Emirats arabes unis et du Qatar, ainsi qu’au secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit.
Ce G7 ministériel a abordé également les mandats d’arrêts lancés par la Cour pénale internationale (CPI) contre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, son ex-ministre de la défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif. « Nous en avons parlé. Voyons si on pourra avoir dans le communiqué final une partie consacrée à cela », a-t-il dit à propos de cette décision de la CPI qui a profondément divisé la communauté internationale. « Nous pouvons ne pas être d’accord avec la façon dont le gouvernement [de Nétanyahou] a réagi après le massacre du 7 octobre », a estimé M. Tajani, tout en admettant « qu’on doit négocier avec Nétanyahou pour arriver à la paix au Liban et en Palestine ».