En France, il n’est pas possible de changer ou de choisir son numéro d’immatriculation.
Ce dernier est généré automatiquement par le Système d’Immatriculation des Véhicules avec une combinaison de chiffres et de lettres.
Certaines lettres sont d’ailleurs interdites telles que le I, le O et le U.
Lorsqu’on achète un véhicule en France, qu’il soit neuf ou d’occasion et immatriculé avant 2009, il est impératif d’avoir recours au Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV). Pour rappel, il s’agit d’un nouveau numéro composé d’une série de sept caractères alphanumériques – deux lettres, un tiret, trois chiffres, un tiret et deux lettres (AB-123-CD, par exemple). Comme le rappelle le site du Service public, l’immatriculation d’un véhicule est impossible à choisir puisqu’elle est « attribuée chronologiquement dans une série nationale unique ».
Plaque d’immatriculation : pourquoi les lettres I, O et U sont-elles interdites ?
Mais si la quasi-totalité des lettres de l’alphabet sont disponibles pour créer une immatriculation, ce n’est pas le cas du I, du O et du U. Ces dernières ne peuvent en effet pas être utilisées sur une plaque d’immatriculation. La raison ? Elles peuvent prêter à confusion à cause de leur ressemblance avec des chiffres et des lettres. Le I, par exemple, peut être facilement confondu avec le chiffre 1. De son côté, le O ressemble trop au 0. Enfin, les similitudes entre le U et le V peuvent aussi prêter à confusion.
Plaque d’immatriculation : une association de deux lettres interdite
Sur une plaque d’immatriculation, il est également impossible de retrouver l’association des deux lettres S. Une décision liée à l’Histoire, et plus précisément à la Schutzstaffel (SS), qui était l’une des principales organisations du régime d’Adolf Hitler chargée d’organiser la déportation. Le Système d’Immatriculation des Véhicules s’est donc conformé au Code pénal, qui « réprime le port ou l’exhibition d’insignes emblèmes rappelant ceux d’organisations ou de personnes responsables de crimes contre l’humanité ».