jeudi, novembre 14

Il pourrait y avoir du nouveau sur nos boîtes de médicaments.
De nouveaux pictogrammes pourraient faire leur apparition pour les femmes enceintes.
De quoi s’agit-il exactement ? Le docteur Vincent Valinducq nous explique tout dans Bonjour ! La Matinale TF1.

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Bonjour ! La Matinale TF1

 De nouveaux pictogrammes pourraient faire leur apparition sur les boîtes de médicaments. Actuellement, il en existe déjà qui concernent la grossesse. Soit le médicament est contre-indiqué ou totalement interdit pour les femmes enceintes, car il existe un risque de malformation de l’embryon ou de toxicité pour le fœtus. Dans les prochaines semaines, des nouveaux symboles pourraient arriver et apporter de nouvelles précisions. Les explications de Vincent Valinducq dans Bonjour ! La Matinale TF1 (nouvelle fenêtre).

Pourquoi de nouveaux pictogrammes ?

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) est en train de réévaluer les pictogrammes sur les boîtes de médicaments avertissant des dangers pour les femmes enceintes. L’ANSM explique sur son site : « la Direction générale de la santé nous a demandé d’engager l’évaluation de ce dispositif après plusieurs années d’existence, et de proposer, si nécessaire, une évolution pour améliorer encore la sécurité des femmes et de leurs futurs enfants« . L’agence propose donc d’élargir la palette de pictogrammes en ajoutant les risques de fausse couche ou les risques de trouble du développement neurologique de l’embryon ou du fœtus. Quatre nouveaux pictogrammes, avec des couleurs différentes, pourraient donc faire leur apparition. Cependant, pour les associations, ces symboles sont moins visibles et moins compréhensibles. Pour l’instant, rien de décidé. On devrait en savoir plus dans les prochaines semaines.

Capture d’écran ANSM

Ces pictogrammes sont déjà sur vos boîtes de médicaments

Avez-vous déjà prêté attention aux symboles qui figurent sur vos boîtes ? Beaucoup de logos y figurent et alertent sur les risques encourus par les médicaments. Par exemple, le kétoprofène en gel (utilisé chez l’adulte et les adolescents de plus de 15 ans pour réduire les douleurs musculaires et les inflammations) provoque des réactions de photosensibilité. Ainsi, il est fortement déconseillé de s’exposer au soleil après avoir appliqué ce type de crème sur le corps pour éviter le risque de brûlure. Si vous regardez bien, vous verrez d’ailleurs, sur la boîte, un pictogramme (un nuage devant un soleil) indiquant qu’il ne faut pas s’exposer au soleil, même si le ciel est voilé, pour ne pas abîmer la peau.

Les boîtes de médicaments indiquent également le moment de la prise. Ainsi, si vous remarquez un soleil avec une flèche pointant vers le haut, cela signifie que le médicament se prend le matin. C’est le cas des corticoïdes, car ils sont stimulants et, s’ils sont pris le soir, ils risquent de perturber votre sommeil. D’autres médicaments doivent être pris avant le coucher : vous verrez un pictogramme montrant un individu au lit. Pour certains médicaments, le pharmacien pourra par ailleurs vous préciser de ne pas vous allonger après la prise afin qu’ils puissent descendre dans l’estomac et ne se collent pas à l’œsophage.

Enfin, derniers pictogrammes très importants : les logos qui mentionnent si la conduite ou le maniement de machines est possible ou non. En effet, si un médicament altère les capacités, vous verrez un pictogramme d’une couleur précise. Le jaune (niveau 1) signifie que la conduite est possible, mais le médicament peut entraîner une somnolence ou des vertiges. Le logo de couleur orange (niveau 2) signifie que la conduite est remise en cause. Le logo de couleur rouge (niveau 3) signifie que conduire est fortement déconseillé parce qu’il entraîne une somnolence ou altère la vision. Certains de ces logos figurent par exemple sur les médicaments à base de codéine, mais aussi sur les antalgiques ou encore sur les antihistaminiques. Il est donc très important d’apprendre à les décoder. En cas de doute sur le sens des logos, n’hésitez pas à consulter la notice ou à demander des précisions à votre médecin ou à votre pharmacien.


Sabine BOUCHOUL | Chronique : Vincent VALINDUCQ

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