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L’Igas constate que le taux de participation aux tests dépistage des cancers du sein, colorectal et du col de l’utérus n’atteint pas les objectifs assignés.

Par Caroline Tourbe
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Pour l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), le constat est sans appel. Dans un rapport publié le 30 mai sur le dépistage organisé en France de trois cancers – sein, colorectal et col de l’utérus –, les experts l’écrivent noir sur blanc : « Les résultats des programmes sont décevants (…) [et] très en deçà des objectifs assignés. » En résumé : le compte n’y est pas au regard des 600 millions d’euros de dépenses globales générées et des enjeux de santé publique. Les experts constatent que, au lieu de progresser, « la participation de la population ciblée au dépistage organisé du cancer du sein, mis en place en 2004, et du cancer colorectal, qui existe depuis 2008, stagne, voire baisse depuis 2018-2019 ». Doucement mais sûrement, la France s’éloigne des premiers de la classe te…
Patrick ALLARD/REA/Cerba
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