Endométriose : la recherche enfin mobilisée
Une femme menstruée sur dix est concernée par l’endométriose, et pourtant il n’existe toujours aucun traitement curatif contre cette maladie invalidante, dont le délai moyen de diagnostic est de dix ans.
Concrètement, l’endométriose se caractérise par la présence de cellules de l’endomètre qui migrent anormalement, pendant le cycle menstruel, vers les organes génitaux (ovaires ou vagin) et parfois le rectum, le côlon, la vessie…
Problème : ces cellules endométriales se conduisent exactement de la même manière que si elles étaient situées dans l’utérus. Lors de chaque cycle, elles vont se multiplier, déclencher une réaction inflammatoire responsable de douleurs pelviennes intenses, voire des saignements, mais sans se détruire au moment des règles. Des femmes évoquent des douleurs comparables à « un accouchement sans péridurale ».
Lors du 15ᵉ congrès mondial de l’endométriose, début mai à Edimbourg, des travaux prometteurs ont été présentés. Plus de détails dans l’article de Nathalie Brafman :