Vrai ou faux : « Les hommes ont un plus gros cerveau que les femmes » ?
L’INSERM a lancé une grande campagne pour lutter contre la désinformation en santé et les complications que peuvent engendrer les fake news.
Le docteur Vincent Valinducq nous explique pourquoi une telle campagne est nécessaire dans Bonjour ! La Matinale TF1.
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Bonjour ! La Matinale TF1
En matière de santé, il ne faut pas croire tout ce que l’on lit sur internet et notamment sur les réseaux sociaux. Pour démêler le vrai du faux du grand n’importe quoi du web, l’Inserm a décidé de lancer une grande campagne de désinformation. Le but ? Défaire les fake news et déconstruire les idées reçues. Les explications de Vincent Valinducq dans Bonjour ! La Matinale TF1.
« Les hommes ont un plus gros cerveau que les femmes », « un smoothie carotte peut remplacer votre crème solaire », « les myrtilles sont le meilleur remède contre les migraines ». Ces affirmations, on peut les lire en gros sur les affiches de la nouvelle campagne de l’INSERM. Pour savoir si elles sont exactes, rendez-vous sur leur site internet. L’INSERM a souhaité alerter sur les dangers de la désinformation en matière de santé et sur les nombreuses idées reçues. « L’objectif est de sensibiliser un large public aux dangers de la désinformation et de promouvoir la consultation de contenus fiables« .
Cette désinformation en santé touche tous les niveaux et plus c’est gros, plus ça passe : « Le soutien-gorge augmente le risque de cancer du sein », « le citron congelé est efficace pour réduire le risque de cancer ou de diabète », la puce dans le vaccin contre le Covid-19, le magnet challenge… Les fake news se répandent comme une traînée de poudre et, à terme, peuvent poser des problèmes de santé publique.
Récemment, on observe une augmentation des cas de rougeole et une diminution de la vaccination. Une fake news, affirmant qu’il y a un lien entre la rougeole et l’autisme, pourrait en être la cause. Pourtant, plusieurs études ont prouvé qu’il n’y avait aucun lien entre le vaccin et l’apparition de l’autisme. Cette désinformation peut aussi rendre le travail des médecins plus difficile. Certains professionnels de santé se retrouvent, en effet, face une résistance ou de la méfiance.
Comment s’informer sur Internet
Il est parfois difficile de s’y retrouver parmi toutes les informations que l’on trouve sur Internet. La règle de base, pour ne pas se faire avoir, est de se renseigner auprès de sources scientifiques fiables. Parmi les sites à consulter, il y a la Haute Autorité de Santé, le site de Santé Publique France, de l’agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale, mais aussi l’INSERM, notamment via son « Canal Detox »: « Il est alors important que l’Inserm, en tant que premier organisme national de recherche en santé, aide les citoyens à faire le tri entre ce qu’ils peuvent croire – car fondé sur des bases scientifiques solides, et ce qui peut être dangereux pour leur santé« , explique professeur Didier Samuel, Président-directeur général de l’INSERM dans un communiqué de presse.
