Présidente de la Géorgie depuis 2018, Salomé Zourabichvili, ex-diplomate française, incarne aujourd’hui l’opposition au parti au pouvoir, qu’elle accuse de s’éloigner de l’Europe au profit d’un rapprochement avec Moscou. Tandis que Mikheïl Kavelachvili s’apprête à être investi président dans un contexte de tensions politiques, Salomé Zourabichvili refuse de céder son poste, appelant à de nouvelles élections pour sortir le pays de la crise.
La Géorgie se prépare à l’investiture, dimanche 29 décembre, de Mikheïl Kavelachvili, un fidèle du parti au pouvoir dont la nomination est contestée par la présidente sortante et l’opposition pro-occidentale, dans un pays en crise politique depuis les législatives contestées d’octobre. À la tête de cette ancienne République soviétique depuis 2018, Salomé Zourabichvili refuse de céder le pouvoir aux prorusses.
Le Rêve géorgien dément de son côté toute fraude et accuse l’opposition de vouloir provoquer une révolution, selon lui, financée de l’étranger.
Avec AFP
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