mardi, décembre 23

  • Au Royaume-Uni, un homme est accusé par son ancienne compagne de l’avoir droguée et violée à plusieurs reprises depuis 2010.
  • Il a été placé en détention ce mardi à l’issue de sa comparution.

Il est désormais derrière les barreaux. Un Britannique de 49 ans, mis en examen pour plusieurs viols sur son ex-femme, préalablement droguée, a été placé en détention à l’issue de sa comparution ce mardi 23 décembre devant un tribunal, une affaire dans laquelle cinq autres hommes sont accusés des mêmes faits.

Philip Young a été mis en examen lundi de 56 infractions sexuelles, dont de multiples viols sur son ex-femme, de voyeurisme, de possession d’images indécentes d’enfants et de possession d’images extrêmes. Les faits se seraient produits sur une période de 13 ans, de 2010 à 2023. La victime, Joanne Young, âgée de 48 ans, a renoncé à son droit à l’anonymat.

L’audience fixée le 23 janvier

Au cours de l’audience ce mardi devant le tribunal de Swindon, à l’ouest de Londres, son ex-mari n’a pris la parole que pour confirmer son nom, sa date de naissance et son adresse. Il a été placé en détention. Une prochaine audience aura lieu devant la cour criminelle de Swindon le 23 janvier 2026.

Cinq autres hommes, également accusés de viols ou d’agression sexuelle sur la victime présumée, ont comparu dans l’après-midi. Ils sont âgés de 31 à 61 ans. Deux d’entre eux ont plaidé non coupable, tandis que les trois autres n’ont pas encore fait part de leur position vis-à-vis des charges retenues contre eux à ce stade. Placés en liberté sous caution, ils comparaîtront eux aussi le 23 janvier devant la cour criminelle. Ils n’ont pas le droit de se contacter, ni d’entrer en contact avec Joanne Young ou son ex-mari.

L’enquête ayant mené à ces mises en examen a été « complexe », a souligné lundi Geoff Smith, responsable de la police du Wiltshire. Il a précisé que Joanne Young avait pris la décision de renoncer à l’anonymat « après de nombreux échanges avec les enquêteurs et les services de soutien » dont elle a bénéficié depuis le début de l’enquête.

I.N avec AFP

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