jeudi, mars 27

Une septième personne a été placée ce mardi en garde à vue, au lendemain d’une rixe qui a tué un adolescent à Yerres (Essonne).
Il s’agit d’un homme de 19 ans, qui s’est présenté dans l’après-midi au commissariat « en compagnie de son père », indique le parquet.

L’enquête avance. Après les six premières interpellations, une septième personne a été placée en garde à vue ce mardi 25 mars après-midi, au lendemain de la rixe mortelle devant un lycée de Yerres (Essonne), a indiqué le procureur de la République d’Évry dans un communiqué. Les six personnes placées en garde à vue après les faits – un mineur âgé de 17 ans et cinq majeurs âgés de 18 ans, tous originaires du quartier des Hautes-Mardelles à Brunoy – ont vu leurs gardes à vue prolongées « cet après-midi », précise Grégoire Dulin.

Il « conteste être l’auteur des faits »

Le septième jeune placé sous ce régime, habitant du quartier des Tournelles, à Yerres, est âgé de 19 ans. « Se sachant recherché », il s’est présenté dans l’après-midi au commissariat « en compagnie de son père », indique le procureur. Il a été « immédiatement placé en garde à vue » et « contestait à ce stade d’être l’auteur des faits », poursuit-il.

Le magistrat est également revenu sur les circonstances de la rixe opposant deux quartiers voisins et rivaux. « D’après les premiers éléments recueillis sur place, de nombreux individus du quartier des Hautes-Mardelles à Brunoy s’étaient retrouvés au lycée Louis Armand, pour récupérer un ami scolarisé dans ce lycée, et qui se disait menacé par des jeunes du quartier des Tournelles de Yerres », détaille Grégoire Dulin. Une altercation éclate alors entre les deux « bandes » et la victime, qui selon le parquet n’était pas scolarisée dans ce lycée, reçoit « un coup de couteau ». Ce dernier était inconnu des services judiciaires.

Selon l’autopsie, précise encore cette source, une seule plaie dorsale gauche « provoquée par un objet tranchant » a été relevée sur le corps, qui ne présente pas de « signe de défense ». Ouverte pour « homicide volontaire » et « violences avec incapacité totale de travail supérieures à huit jours, en réunion, avec arme et préméditation », l’enquête « se poursuit pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et permettre l’identification des participants à cette rixe mortelle », conclut le parquet.

I.N avec AFP

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