lundi, octobre 14

Trois jours après la décision du gouvernement nigérien de déchoir provisoirement de leur nationalité neuf proches de l’ancien président Mohamed Bazoum renversé par un coup d’Etat le 26 juillet 2023, l’ex-ministre d’État et conseiller à la présidence Rhissa Ag Boula a réagi, ce dimanche 13 octobre.

Rhissa Ag Boula, l’ex-ministre d’État et conseiller à la présidence de Mohamed Bazoum renversé par un putsch militaire le 26 juillet 2023, a répondu aux militaires au pouvoir à Niamey depuis bientôt 15 mois via un message de trois minutes diffusé sur les réseaux sociaux. Sans le citer, celui qui demeure aussi le chef historique des rébellions touarègues de 1991 et de 2007 s’adresse notamment à Abdourahamane Tiani, le chef de la junte, qui a signé le décret lui retirant provisoirement sa citoyenneté nigérienne. Cette décision s’appuie entre autres sur un fichier instauré récemment qui recense les personnes impliquées dans des actes de terrorisme ou d’atteinte aux intérêts de l’État.

Fort de son passé, Rhissa ag Boula entend d’abord rappeler au général Tiani son attachement à son pays. « Ne vous attaquez pas aux fondements de votre pays. J’ai pris les armes en 1991 pendant six ans pour lutter contre le régime de l’époque, mais je n’ai alors jamais demandé à me séparer du Niger. Je suis nigérien et je resterai nigérien, quelle que soit la situation », déclare-t-il.

« Nous sommes nigériens et nous resterons nigériens : personne ne peut nous enlever cela »

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