samedi, mai 18

La chanteuse a donné une longue interview à « Vogue France », dont elle fait aussi la couverture.
La star de 56 ans admet que la lutte contre le syndrome de la personne raide dont elle souffre est un combat quotidien.
« On va trouver, je l’espère bien, un miracle, un moyen de guérir », confie l’artiste qui rêve de remonter sur scène.

Elle va mieux. Céline Dion a donné de ses nouvelles dans une longue interview pour le magazine Vogue France, dont elle fait également la couverture. « Ça va bien, mais c’est beaucoup de travail. C’est un jour à la fois », a admis la chanteuse. En attendant la diffusion de son documentaire sur Prime Video le 25 juin prochain, la star de 56 ans se livre sur son quotidien marqué par la maladie. Et son désir de remonter sur scène malgré le syndrome de l’homme raide dont elle souffre depuis plus de quatre ans et qui l’a tenue éloignée du public. 

Une thérapie « athlétique, physique et vocale »

« Je n’ai pas combattu la maladie, elle est toujours en moi et pour toujours. On va trouver, je l’espère bien, un miracle, un moyen de la guérir avec les recherches scientifiques, mais je dois apprendre à vivre avec », admet Céline Dion qui explique suivre « une thérapie athlétique, physique et vocale » cinq jours par semaine. 

« Je travaille autant les orteils, que les genoux, les mollets, les doigts, le chant, la voix », précise l’artiste qui dit aussi avoir arrêté de se questionner et de s’apitoyer sur son sort. « J’ai deux choix. Ou je m’entraîne comme une athlète et je travaille super fort ou je me déconnecte et c’est terminé, je reste chez moi (…) et je chante pour moi-même ». 

C’est dur moralement de vivre au jour le jour

Céline Dion

« Mon but est de revoir la tour Eiffel ! », s’amuse la star qui a donc choisi de se battre pour pouvoir espérer remonter sur scène et retrouver son public toujours aussi fidèle. « Aujourd’hui, je ne peux pas vous dire : ‘Oui, dans quatre mois' », concède Céline Dion qui a dû annuler son Courage World Tour en mars 2020. 

« Mon corps me le dira. En revanche, je ne veux pas juste attendre », explique-t-elle. « C’est dur moralement de vivre au jour le jour. C’est difficile, je travaille très fort et demain sera encore plus difficile. Demain est un autre jour. Mais il y a une chose qui ne s’arrêtera jamais, c’est de vouloir. C’est la passion. C’est le rêve. C’est la détermination »


Rania HOBALLAH

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