lundi, décembre 29

  • Les recherches du vol MH370 de Malaysia Airlines doivent reprendre le mardi 30 décembre.
  • Plus de 11 ans après la disparition de l’avion qui devait relier Kuala Lumpur à Pékin, la société Ocean Infinity va scruter un périmètre de 15.000 kilomètres carrés.
  • Il s’agit d’une zone écartée lors des premières fouilles.

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Les mystères du vol MH370

Le mystère du vol MH370 sera-t-il levé un jour ? C’est en tout cas le souhait d’Ocean Infinity. La société britannique d’exploration maritime doit reprendre le mardi 30 décembre ses recherches dans l’océan Indien où, il y a plus de 11 ans, l’avion de la Malaysia Airlines avait disparu en reliant Kuala Lumpur à Pékin avec 239 personnes à son bord. Pour cette nouvelle campagne, les spécialistes de la robotique marine ont décidé de réduire le périmètre de leur exploration.

Ocean Infinity a en effet délimité une zone estimée à 15.000 km² dans le sud-est de l’océan Indien. Il s’agit d’une vaste étendue d’eau le long du « 7e arc« , une bande située dans l’océan Indien à environ 2 000 kilomètres de la ville australienne de Perth. Elle a été calculée à partir de la dernière demande de connexion par satellite du MH370 la nuit de sa disparition. 

Ils sont convaincus que la zone de recherche actuelle est plus crédible

Anthony Loke

Aucun débris n’ayant été retrouvé le long de cette bande, Ocean Infinity a convaincu les autorités malaisiennes de fouiller des zones plus éloignées. Il s’agit d’une étendue considérable, mais sans comparaison avec les premières fouilles. Les recherches dirigées par l’Australie avaient en effet couvert 120.000 km², mais n’avaient permis de retrouver pratiquement aucune trace de l’avion. Seuls quelques débris avaient été récupérés.

Cette fois-ci, Ocean Infinity a ciblé la partie de l’océan qui lui semble la plus pertinente. « Ils ont rassemblé toutes les données et ils sont convaincus que la zone de recherche actuelle est plus crédible« , avait expliqué en février dernier le ministre malaisien des Transports Anthony Loke. « Ils nous ont convaincus qu’ils étaient prêts. C’est pourquoi le gouvernement malaisien poursuit dans cette voie« . 

Les recherches, entamées en début d’année, avaient été interrompues en avril en raison des conditions météo. Auparavant, des recherches infructueuses avaient été dirigées par l’Australie pendant trois ans, jusqu’en janvier 2017. Lorsque la Malaisie les avait suspendues en 2017, des experts avaient identifié une autre zone probable de 25.000 km², mais l’Australie comme la Malaisie avaient jugé que les probabilités d’y retrouver l’avion n’étaient pas suffisantes pour étendre les opérations.

Thomas GUIEN

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