lundi, décembre 22

crise politique – Face à la colère, notamment de la jeunesse, le président Andry Rajoelina vient d’annoncer le renvoi de son gouvernement

Le bilan humain de la contestation à Madagascar est terrible. Selon l’ONU, au moins 22 personnes ont été tuées depuis le début jeudi des manifestations ayant embrasé le pays.

Il y a également « plus d’une centaine » de blessés, a affirmé le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dans un communiqué diffusé lundi. « Parmi les victimes figurent des manifestants et des passants tués par des membres des forces de sécurité, mais aussi d’autres tués lors des violences et des pillages généralisés qui ont suivi, perpétrés par des individus et des gangs sans lien avec les manifestants », poursuit le texte du Haut-Commissaire, Volker Türk, qui se dit « choqué » par la « réponse violente des forces de sécurité ».

Un mouvement baptisé Gen Z

Mobilisés depuis jeudi, des milliers de protestataires sollicités via les réseaux sociaux à travers un mouvement baptisé Gen Z, sont descendus lundi dans les rues de la capitale Antananarivo. Les revendications y dépassent désormais le ras-le-bol initial qui s’exprimait contre les coupures incessantes d’eau et d’électricité.

Contesté personnellement, le président Andry Rajoelina a annoncé lors d’une allocution solennelle lundi soir « mettre fin aux fonctions » de son gouvernement, y compris de l’indéboulonnable Christian Ntsay, Premier ministre depuis 2018, quand il avait été nommé par le précédent président.

Plus nombreux que lors du dernier rassemblement samedi et pour beaucoup vêtus de noir, les manifestants, partis de l’univers(…)

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