jeudi, juillet 4

Ce sont des agriculteurs bretons qui les ont imaginés en premier il y a une cinquantaine d’années.
Aujourd’hui, Brittany Ferries exploite toujours ces bateaux capables de transporter voitures, camions et voyageurs outre-Manche.
Des traversées très fonctionnelles à l’époque qui sont aujourd’hui, pour certains, devenues un moyen insolite de voyager.

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Le 13H

Notre traversée commence dans le ventre du bateau. Sur ce parking flottant, on ne choisit pas sa place. « On charge un peu le bateau en fonction des gabarits des véhicules », explique Erwan Milin, qui guide les véhicules et ses équipes. L’embarquement terminé, le départ est donné à la passerelle par un autre Erwan. Commandant depuis 20 ans, la manœuvre n’est pour lui jamais la même. « Il faut toujours être vigilant, les erreurs arrivent lorsqu’on manque de vigilance. La manœuvre à Roscoff dépend des conditions météo, c’est-à-dire le vent et le courant », explique Erwan Le Bourdonnec.

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Nous voilà lancés, cap sur l’Angleterre. Roscoff-Plymouth est la ligne historique de la compagnie lancée il y a 51 ans par des agriculteurs bretons. Le Kerisnel, tout premier ferry, leur permet alors d’exporter leur production. « À l’époque, la production agricole bretonne est en croissance permanente, notamment la production légumière. Ici à Roscoff, on est plus près de Plymouth que de Rennes, et on est plus près à Roscoff de Londres que de Paris », explique Jean-Marc Roué, président du Conseil de surveillance de la Brittany Ferries. 

En plus des choux-fleurs et artichauts, la Brittany Ferry accueille très vite ses premiers passagers. Ses navires transportent aujourd’hui plus de deux millions de voyageurs chaque année vers l’Angleterre, l’Irlande ou l’Espagne. Restaurants, salles de cinéma ou bronzette sur le pont, les vacances commencent avant même d’arriver à destination. « On s’en va pour un mois en Écosse, et l’année dernière, on a pris le ferry également pour aller trois semaines en Irlande. C’est une manière très particulière de voyager, c’est reposant, il n’y a rien à faire », témoigne un voyageur.

À l’approche des côtes anglaises, le commissaire est attendu au garage. Les passagers débarquent après cinq heures et demie de traversée.


La rédaction de TF1info | Reportage : Julie Jeunemaître, Audrey Janssens

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