Pas moins de 12 millions d’enfants feront leur rentrée scolaire le 2 septembre prochain.
Et attention si votre enfant n’est pas au rendez-vous ce jour-là.
Sans motif sérieux, les parents s’exposent à une amende.
Vous comptiez grappiller quelques jours de vacances supplémentaires, quitte à déborder sur le 2 septembre, jour de la rentrée scolaire 2024 ? Attention aux possibles sanctions. En France, l’école est obligatoire à partir de trois ans. Si vous ne justifiez pas l’absence de votre enfant ou si vous donnez des motifs inexacts, vous risquez alors une amende de 135 €, précise le site Service Public. En cas d’absences répétées, considérées comme une infraction pénale au regard de la loi, les parents encourent une peine de deux ans de prison et 30 000 € d’amende.
Assiduité et absentéisme : à partir de quand cela pose problème ?
Les établissements scolaires doivent respecter plusieurs étapes pour lutter contre l’absentéisme d’un élève. La première consiste à appeler les parents dès la première journée manquée sans justification pour leur rappeler l’importance de l’assiduité. À partir de quatre demi-journées d’absences non justifiées dans le mois, le directeur de l’école peut convoquer les parents et leur faire signer un document précisant les règles qu’ils s’engagent à respecter. Si les absences se poursuivent, le chef d’établissement peut saisir le DASEN (directeur académique des services de l’Éducation nationale, ancien inspecteur d’académie) pour adresser un avertissement aux parents, les informant par ailleurs des peines encourues. Si l’absentéisme continue, il peut ensuite saisir le procureur de la République qui peut sanctionner ces derniers.
Autorisation d’absence à l’école : les exceptions
Certaines situations permettent aux enfants de bénéficier d’une autorisation d’absence à l’école. Les journées manquées seront alors justifiées par des motifs valables. C’est le cas si l’enfant ou l’un de ses proches est malade, en cas d’accident ou de problème dans les transports, ou lors d’un événement familial comme un mariage ou un enterrement. D’autres motifs particuliers peuvent faire l’objet d’une autorisation d’absence exceptionnelle, mais le prolongement des vacances n’en fait pas partie.