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La chaîne de montage du site de production Ampere ElectriCity du groupe Renault, où seront assemblés les futurs véhicules Ford. A Douai (Nord), le 5 mars 2025.

En 2025, pour la première fois, la balance commerciale de l’Europe avec la Chine pour les voitures neuves sera négative, alors qu’elle était encore excédentaire de 15 milliards d’euros en 2022. Cette déferlante d’importations chinoises fait réagir les constructeurs traditionnels et en particulier le groupe américain Ford, très présent sur le marché des véhicules utilitaires. Le constructeur américain et Renault ont annoncé, mardi 9 décembre, un « partenariat stratégique dans les véhicules particuliers et utilitaires ».

Jim Farley, le directeur général de Ford, qui avait fait le déplacement à Paris pour la signature de l’accord, a salué « la renaissance de Renault » sous la houlette de Luca de Meo (parti en septembre diriger le groupe de luxe Kering) et exprimé son « admiration pour la capacité [du constructeur français] à contenir les coûts sur ses plateformes pour les véhicules électriques ». Les discussions entre les groupes ont démarré au mois de mars, lors d’un voyage de François Provost, actuel directeur général de Renault et successeur de Luca de Meo, à Detroit (Michigan).

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