Un record en Chine : 56 cadres du Parti communiste chinois poursuivis pour corruption en 2024, soit un quart de plus que l’an dernier. La croisade de Xi Jinping contre les détournements de fonds s’intensifie, car depuis son arrivée au pouvoir en 2013, le président chinois s’est juré de purger les corrompus de l’appareil du pouvoir… Par tous les moyens.
Tombés cette année : le ministre de l’Agriculture, limogé au mois de mai, exclu du Parti communiste en novembre et arrêté il y a une dizaine de jours ; le directeur général de l’administration des sports et président du Comité olympique ; ou bien l’ancien patron de la Justice chinoise…
L’agence anti-corruption se conforme aux directives de Xi Jinping, qui lui avait demandé en 2022 de se concentrer sur les plus gros poissons.
L’explosion des procédures en 2024 vise aussi le secteur aéronautique. Plusieurs dizaines de cadres civils de l’aviation et de la défense mis en cause, y compris dans des domaines sensibles comme la recherche et le développement de nouveaux missiles.
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L’armée n’échappe pas à la purge : deux anciens ministres de la Défense inculpés, plusieurs généraux déchus de leurs grades. Le pouvoir central veut remettre la main sur les contrats d’achat et de vente de matériel militaire, où les pots-de-vin sont monnaie courante.
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