dimanche, septembre 22

Michel Barnier a nommé 39 personnalités au sein de sa nouvelle équipe gouvernementale.
La gauche et l’extrême droite critiquent un gouvernement « sans légitimité », ni « avenir ».

Suivez la couverture complète

Michel Barnier a (enfin) un gouvernement

Sitôt dévoilé, déjà vivement décrié. Après que l’annonce samedi soir de la composition du gouvernement de Michel Barnier par Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, la gauche et l’extrême droite ont exprimé leurs très nombreuses réserves sur sa composition. À commencer par Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, qui y voit « un gouvernement réactionnaire en forme de bras d’honneur à la démocratie » et donne « rendez-vous pour le débat de censure ». 

« Vite, tournons la page »

Au sein du Nouveau Front Populaire, Fabien Roussel (Parti communiste français) estime sur X que « ce n’est pas un nouveau gouvernement. C’est un remaniement. Ce n’est pas une cohabitation. C’est une collaboration. Vite, tournons la page ». Interrogé au 20H de TF1, François Hollande, désormais élu à l’Assemblée nationale, a noté qu’il s’agissait d’un « gouvernement qui, à bien des égards, ressemble au précédent ». 

Avant même l’annonce officielle, Jean-Luc Mélenchon a décrété que « cette combinaison n’a ni légitimité ni futur. Il faudra s’en débarrasser aussitôt que possible ». Pour François Ruffin, député victime cet été de la « purge » au sein de La France insoumise, « Macron est une gigantesque machine à dégouter les Français de la démocratie ». De son côté, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, a qualifié le nouveau gouvernement de « contre-nature et contre la nature ». Ce samedi après-midi, des manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes de France pour s’opposer de manière anticipée au « gouvernement Macron-Barnier ».

L’extrême droite n’est pas plus élogieuse sur la composition du gouvernement Barnier. Sur X, Marine Le Pen perçoit « un gouvernement remanié, éloigné du désir de changement et d’alternance exprimé en juin dernier » et « la conséquence du bourbier créé par des alliances contre nature nouées lors des élections législatives ». Selon Jordan Bardella, « ce ‘nouveau’ gouvernement signe le retour du macronisme par une porte dérobée’. 

Nul ne sait si les députés du Rassemblement national décideront de déposer ou non une motion de censure à l’égard du gouvernement, à l’issue du discours de politique général de Michel Barnier à l’Assemblée, prévu le 1ᵉʳ octobre prochain. 


C.Q

Partager
Exit mobile version