mercredi, juin 26

Le poids de forme d’un chat est propre à chaque individu.
Le félin domestique moderne est souvent sujet au surpoids, voire à l’obésité.
Un excédent de poids chez le chat le rend sensible à de nombreuses maladies et défaillances physiques.

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Animaux de compagnie

Vous vous demandez si votre chat est à son poids de forme, s’il est trop gros ou, au contraire, trop maigre ? Chaque félin étant différent, de nombreux paramètres entrent en ligne de compte pour définir le poids idéal du chat et surtout le maintenir.

Quels facteurs influencent le poids d’un chat ?

En grandissant, le chat suit une courbe de croissance moyenne. Elle est très rapide entre la naissance et six mois puis ralentit jusqu’à l’âge adulte entre neuf et douze mois (un peu plus tard pour les grands chats comme le Maine Coon et le Norvégien). Le poids doit ensuite se stabiliser. Il est alors différent selon la morphologie de la race (et celle de votre chat en particulier), certains félins étant naturellement plus grands, plus charpentés, donc plus lourds que d’autres, et inversement. Par exemple, un Siamois adulte doit peser deux à six kilos tandis qu’un Sibérien a un poids normal situé entre quatre et huit kilos. Le sexe du chat influe aussi sur son poids, les mâles étant généralement plus corpulents que les femelles. Enfin, les chats stérilisés sont plus enclins à l’embonpoint qu’avant l’opération, tout comme les chats d’intérieur, en raison d’une attitude davantage sédentaire et calme. Bien sûr, ce sont des moyennes et chaque animal est différent.

Mais alors… comment connaître le poids de forme de mon chat ?

Au-delà du poids affiché sur la balance, qu’on ne peut que comparer aux standards, une méthode d’observation physique permet de savoir si la corpulence du chat est bonne ou non : l’indice de condition corporelle (ICC). Pour cela, regardez la silhouette de votre félin de profil et par-dessus et palpez-le. Si les os de la colonne vertébrale et des côtes sont invisibles mais palpables, si vous sentez une fine couche de graisse sous la peau et si la taille est visible à l’arrière de la cage thoracique, alors votre compagnon à quatre pattes est à son poids de forme. Un chat sera considéré comme mince lorsque les os saillent légèrement, la taille est marquée et la couverture graisseuse est très réduite (il est dit « maigre » si ces observations sont encore plus évidentes). De l’autre côté, le chat est en surpoids quand il est difficile de sentir les os sous la couche de graisse, quand l’abdomen est rond et la taille n’est plus visible. Enfin, il est obèse dès qu’il est impossible de toucher les os et qu’il prend une forme ogivale du cou à la base de la queue.

Quels sont les risques liés au surpoids du chat ?

Les dommages corporels du surpoids sont les mêmes chez tous les animaux, chats et humains inclus. L’embonpoint favorise les maladies cardiovasculaires, l’insuffisance rénale, l’insuffisance hépatique, le développement du diabète… En outre, un poids trop important pèse sur les articulations et le système osseux, sur lesquels il peut causer des fragilisations accélérées. Le chat éprouve aussi des difficultés à se mouvoir et devient plus hésitant dans ses activités quotidiennes, un phénomène de cercle vicieux qui augmente en même temps que sa masse corporelle et peut le conduire à l’ennui, à l’apathie et à la dépression. 

Comment aider mon chat à réguler son poids ?

Exactement comme ses maîtres, un chat a besoin d’activité physique et d’une alimentation conforme à ses besoins nutritionnels afin d’éviter les problèmes de poids. Vous devez donc veiller à ce qu’il maintienne une certaine activité quotidienne par le jeu, les parcours d’agilité, les sorties quand c’est possible… Avec votre vétérinaire, vous pouvez aussi choisir une nourriture et une ration journalière adaptées qu’il faudra distribuer en plusieurs fois si votre chat est glouton. Procédez progressivement, car un régime draconien et une activité physique trop intense d’un coup auraient des effets négatifs sur son moral et sa santé et n’hésitez pas à demander conseil auprès des professionnels de santé.


Coline GRASSET pour TF1 INFO

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