dimanche, avril 13

Réformer « en profondeur » la loi Defferre, dite « PLM » (Paris, Lyon, Marseille). Tel était le souhait d’Emmanuel Macron, formulé lors de sa conférence de presse du 16 janvier 2024 à l’Élysée. Quinze mois plus tard, le rêve est presque devenu réalité, puisqu’une proposition de loi soutenant une réforme du mode de scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille débarque à l’Assemblée nationale ce lundi 7 avril.

Le texte, écrit par le député de Paris Sylvain Maillard (Renaissance), que le Premier ministre soutient et dont le MoDem Jean-Paul Mattei est le rapporteur, a été largement adopté en commission des Lois, grâce aux voix de Renaissance et du MoDem, donc, mais aussi du RN, de LFI, ainsi que du député PS Laurent Lhardit.

À LIRE AUSSI Loi Paris-Lyon-Marseille : l’insoutenable légèreté de la politiqueAnne Hidalgo y est opposée, criant à la « régression démocratique ». Là où le maire de Marseille, Benoît Payan, s’est montré nettement plus favorable. LR comme le reste de la gauche ont quant à eux voté contre, et les députés Horizons se sont abstenus.

Des situations ubuesques

Actuellement, les électeurs dans les trois métropoles votent par arrondissement, pour une liste de conseillers. Les élus siègent de la même manière au conseil d’arrondissement et au conseil municipal et élisent le futur maire. Ce qui peut donner lieu à des situations surprenantes. Par exemple, à Marseille, en 1983, le socialiste Gaston Defferre avait été réélu alors qu’il avait obtenu, au seco […] Lire la suite

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